Des « prospects » ou « futurs candidats », par nature, ne forment pas une communauté. Ils ne se connaissent pas, n’ont pas (encore !) de vécu qui les unisse. Dès lors, créer des pseudo-communautés basées sur des individus qui n’ont rien en partage ne tient pas la route, et le « community manager commercial » viole à mon sens l’esprit même des mots « réseau » et « social ».
Pour répondre (enfin !) à ta question : il n’y a pas un Community Manager type, chacun appréhende et module son poste en fonction des attentes & objectifs de son employeur.
Selon moi, le métier de Community Manager consiste à :
- connaître ses communautés et ce qui les unit. Cela semble évident mais ce n’est pas toujours le cas, et cela se ressent !
- rassembler, développer et fédérer ses communautés autour de thèmes qui leurs sont propres.
- faire des choix ! Choisir ses réseaux sociaux, ce que l’on y dit, à qui, comment et dans quel but.
- être honnête et sincère : personne n’est parfait partout, les écoles ne sont pas les meilleures dans tous les domaines, et on n’a pas toujours une réponse à chaque question !
- s’inscrire dans un travail de fond, sur la durée, et refuser catégoriquement l’idée de ROI à court terme, en sachant expliquer pourquoi !
- se rendre disponible et être réactif. Les « horaires de bureau » ne sont pas adaptés à un poste de CM. Comme dans toute relation, il faut s’investir beaucoup et toujours !
- éduquer et accompagner ses communautés dans l’usage des media sociaux, et notamment au cœur des écoles. Ce qui se dit sur les réseaux n’est pas uniquement du ressort du CM, il doit l’être de l’ensemble des individus ayant quelque chose à dire, une expertise à partager, un vécu à transmettre !