Yann Chellah's List: Memoire geolocalisation mobile

• Nikolaj Nyholm et Claus Dahl d' Imity en ont profité pour préciser le concept de géolocalisation, sous le slogan, “C'est une place, pas un espace” (”It's place, not space”). “La localisation ne parle pas de géographie. La chose la plus importante n'est pas l'espace où vous êtes (les coordonnées), mais l'endroit où vous êtes (les gens, les idées et les interactions entre eux). L'espace est juste une passerelle pour accéder à l'endroit : nous avons besoin des coordonnées pour les comparer à d'autres, mais ce qui est important c'est la proximité.”

  • Partie I - C2
    Imaginaire cyberespace. Passerelle entre espace et endroit.

• Les applications peuvent utiliser les puces de géolocalisation satellite GPS intégrées dans les nouveaux téléphones mobiles. Elles sont aussi capables de s'appuyer sur la localisation de l'antenne relais du réseau de téléphonie mobile, ou encore sur la détection d'un réseau WiFi connu. Enfin, l'utilisateur peut également indiquer manuellement quelle est sa localisation.
• Non, les sites n'ont pas forcément besoin de la coopération des opérateurs de téléphonie mobile pour obtenir les données de localisation des téléphones portables.
• Le risque inhérent à tous les réseaux sociaux est celui de partager trop d'informations personnelles sur soi.
• PleaseRobMe.com
• Le marketing ciblé basé sur de la géolocalisation n'est pas interdit.
• Il faut cependant que les personnes souscrivant à des services ayant pour objet de localiser ses amis, aient conscience de la possible réutilisation à d'autres fins et puissent s'y opposer.

4 more annotations...

• Why Foursquare is the traveller's new best friend
• And guess what...? It's growing exponentially. Last week, Foursquare announced its 40-millionth check-in, a figure that has doubled in little over a month. The service, launched in March last year, already has over a million users - Twitter took two years to hit that number.
• For travellers at home or abroad, it can be a brilliant source of tips, because it knows exactly where you are. The core element of the system is location – you open the app, it locates you, and then tells you all the venues within walking distance. 

1 more annotation...

• Le 30 septembre, Facebook a lancé en France "Lieux" ("Places"),
• Ainsi, vous pouvez publier sur votre "mur" le lieu où vous vous trouvez à un instant donné et préciser par un tag si vos "amis" Facebook sont présents, de la même manière que sur une photo.
• ou encore recevoir des notifications automatiques lorsqu’un ami est présent à proximité.
• Facebook collecte alors les données de géolocalisation (latitude/longitude) du mobile, puis propose une liste de lieux (restaurant, café, monument par exemple) se trouvant dans les environs.
• Toutefois, Facebook Places ne permet pas d’être géolocalisé automatiquement : chaque "check-in" résulte d’une action d’un utilisateur (soi-même ou un "ami" ).
• Vos "amis" peuvent également signaler votre présence réelle ou supposée à un endroit en vous "taguant"
• vous recevrez une notification lorsqu’un ami vous tague dans un lieu (sur le site de Facebook et par email). La CNIL juge cette notification insuffisante dans la mesure où l’autorisation des personnes devrait être systématiquement demandée avant qu’elles ne soient taguées.
• on peut imaginer que si vous vous trouvez près d’un magasin où vous avez préalablement effectué un check-in, vous recevrez une publicité ou un coupon de réduction. En application de la loi "Informatique et Libertés" , vous devrez avoir été informé de cette utilisation et y avoir expressément consenti car il ne peut y avoir de publicité ciblée sans votre accord !
• Lorsque vous utilisez "Lieux" depuis votre téléphone pour la première fois, Vous devez cliquer sur le bouton "j'accepte " pour consentir à être géolocalisé. Mais ce consentement vaut également pour autoriser vos amis à indiquer votre présence dans un lieu.
• La CNIL regrette qu'il ne soit pas également possible de créer une liste des amis autorisés à vous taguer dans un lieu.
• La CNIL demande à Facebook d’améliorer les paramètres de confidentialité et l’information des personnes afin que la vie privée soit mieux garantie sur ce réseau social.
• Elle recommande de personnaliser une liste des amis habilités à voir les lieux dans lesquels vous indiquez vous trouver.

10 more annotations...

• Google a lancé dans 27 pays – dont la France – un service de géolocalisation dénommé « Google Latitude ». Ce service permet d’indiquer à ses amis et sa famille où l’on se trouve en temps réel. Il permet également de géolocaliser ses amis sur une carte ou une liste en leur envoyant au préalable une invitation par email ou SMS. S’ils acceptent l’invitation, ils doivent alors installer Latitude sur leur mobile. La CNIL prend position sur ce nouveau dispositif de « traçage » et rappelle que ce service est soumis à la loi Informatique et Libertés.
• La CNIL a constaté que pour mettre en œuvre son nouveau service de géolocalisation, Google a :
• • répertorié les antennes relais des opérateurs de téléphonie mobile ainsi que les cellules correspondantes, c'est-à-dire les zones géographiques couvertes par ces antennes ;
• rendu nécessaire l’installation de logiciels sur les téléphones portables et ordinateurs situés en France, pour recueillir les données de géolocalisation via le réseau de téléphonie mobile ou via GPS, afin de les transmettre aux serveurs de Google.
• La CNIL a donc demandé à Google de bien vouloir effectuer cette déclaration pour Latitude et se mettre ainsi en conformité avec la loi. Ceci permettrait ainsi à la CNIL de mieux contrôler en amont le dispositif, de demander des améliorations et aussi de traiter les plaintes qui pourraient découler de son utilisation.
• La CNIL a parallèlement relevé que le service reposait sur le consentement des abonnés à être géolocalisés et a estimé que les mesures de paramétrages des profils prévus afin de contrôler la diffusion des informations de géolocalisation étaient satisfaisantes.

4 more annotations...

• Locational privacy (also known as "location privacy") is the ability of an individual to move in public space with the expectation that under normal circumstances their location will not be systematically and secretly recorded for later use. The systems discusssed above have the potential to strip away locational privacy from individuals, making it possible for others to ask (and answer) the following sorts of questions by consulting the location databases:

• Some threats to locational privacy are overt: it's evident how cameras backed by face-recognition software could be misused to track people and record their movements. In this document, we're primarily concerned with threats to locational privacy that arise as a hidden side-effect of clearly useful location-based services.

   

  We can't stop the cascade of new location-based digital services. Nor would we want to — the benefits they offer are impressive. What urgently needs to change is that these systems need to be built with privacy as part of their original design. We can't afford to have pervasive surveillance technology built into our electronic civic infrastructure by accident. We have the opportunity now to ensure that these dangers are averted.

  • Partie III - B3
• A better way to do location-based services and search is something like this: "Hi, this is a mobile device here. Here is a cryptographic proof that I have an account on your service and I'm not a spammer. I see the following five wireless networks." The service replies "okay, that means you're at the corner of 5th and Main in Springfield. Here is a big list of encrypted information about things that are nearby".

• Avoid legal compliance costs

   

  If a corporation retains logs that track individuals' locations, they may be subject to legal requests for that information. Such requests may come in different forms (including informal questions, subpoenas or warrants) and from different parties (law enforcement or civil litigants). There are complex legal questions as to whether compliance with a particular request is legally required, optional, or even legally prohibited and a liability risk.
• In the long run, the decision about when we retain our location privacy (and the limited circumstances under which we will surrender it) should be set by democratic action and lawmaking

3 more annotations...

• A few years ago, people were still hesitant about using their real names online, but nowadays people are comfortable sharing their exact location with the whole world.
• over-sharing might result in more risk and unintended consequence than one might think, especially in the long run.
• our exact physical location at anytime, anywhere
• you might relay your Foursquare location to your public Twitter account and by doing this expose the message to the whole world
• The rate at which new technology develops allows us to do more amazing stuff every day. It's important to reconsider basic things like privacy at the same pace.

3 more annotations...

• check into Foursquare on the 4^th 16^th of the year, otherwise known as 4 / 16 or April 16^th.
• Certainly many, many people from all over Tampa Bay and the world have participated in shaping Foursquare and we are very grateful!

• Then mobile devices not only got smart, but learned how to tell where in the world they were and to be able to broadcast that information to others.
• just got a lot more interesting with the launch of its own geolocation service, Places.
• That thought-map can be instantly plotted by your "friends" and they can respond in kind -
• Geolocation services on social networking sites are just one more giant leap for Mankind as we ready ourselves for artificial intelligence
• The techno-pessimists, on the other hand, wring their hands and cry out that we are heading down a slippery slope that threatens not only our privacy, but our ability to maintain control of our own lives and those of our children.
• Perhaps we are morphing both back and fast forward to a time where we live in a continual state of near-intimacy with our friends and friends of friends.
• My guess is that we won't know how Places and other similar services will play out or what will emerge from their widespread use
• In the meantime, we need to remain vigilant and wary of how private companies gather and aggregate our private thoughts and actions

6 more annotations...

• Yves Jeanneret s'intéresse dans cet ouvrage à la circulation dans la société de ce qu'il appelle les êtres culturels, c'est à dire les idées et les objets (des savoirs, des valeurs morales, des catégories politiques, des expériences esthétiques comme l’environnement, le patrimoine...)... produits et pérennisés par l’Homme
• Ce parcours à travers les « carrefours de la vie sociale » des êtres culturels permet leur appropriation mais également leur transformation : ils se chargent de valeur.
• Les notions d’êtres culturels et de trivialité s’interdéfinissent : les premiers sont issus de processus sociaux, ce sont des « complexes » constitués d'objets, de textes et de représentations qui vont se diffuser à travers la société et évoluer avec le temps, les milieux dans lesquels ils naissent, se développent ou  s'intègrent.
• Elle impose une démultiplication des niveaux d'analyse, faisant le lien entre les logiques sociales, le problème des constructions intellectuelles et celui des ressources symboliques.
• Jeanneret retient de cette approche d’une part que le point de vue trivial implique une mise en question de la société et d’autre part que la théorie sur la trivialité peut être basée sur la communication sans pour autant nécessiter une étude de la communication : la trivialité est donc intimement liée à l'idée de propagation.
• il se concentre sur l’idée de transmission, la distinguant de la communication (au contraire des sciences de l’information et de la communication que les interdéfinissent).
• Cependant, la médiologie ne résout pas toutes les questions liées à la trivialité et c’est en s’intéressant à la sémiotique développée par Barthes que Jeanneret peut compléter en partie cette première définition. La sémiotique s'intéresse à des objets hétérogènes, délaissés par les autres disciplines et étudie la valeur qui est associée aux signes qui les constituent. Veron souligne le caractère discontinu de tout processus d’interprétation.
• Les enjeux des disciplines de l’archive sont de reprendre et de transformer selon des normes prédéfinies toutes les productions culturelles humaines. S’intéresser au discours permet d’en comprendre les fonctionnements car ce domaine témoigne de la nature des réappropriations et transformations des êtres culturels : l’énonciation et la réitération affirment et confirment l’existence des êtres culturels.
• Jeanneret s’interroge sur le rapport entre objet concret, objet scientifique et objet de recherche, il veut démontrer la pluralité des médiations de la trivialité.
• la trivialité joue sur deux aspects : le pratique et le symbolique. D’un côté, elle va produire des objets en fonction d’un usage particulier dans un but de conservation et d’un autre côté, elle s'attachera à créer des figures symboliques, dont la signification dépasse la simple idée de conservation et d'accès.
• La réécriture est en effet la condition sine qua non de la trivialité, de la circulation des idées.
• Pour Souchier (1998), les textes tissent non seulement des relations intertextuelles avec d’autres textes et mettent en place un horizon culturel mais il sont également le lieu d’une énonciation collective dans laquelle transparaît les différents corps de métier relatifs au texte.
• Jeanneret considère que la communication est une altération, entendant ce terme dans son sens positif, les idées et les textes se transformant inévitablement au cours de leur déplacement dans la société. Cette conception est décrite par nombre de théoriciens comme par exemple Bakhtine (1977, 1929)  qui parle d’« appropriation du discours d’autrui ».
• Reprenant à Montaigne, l’idée que la paraphrase est un moyen pour les hommes de donner du sens à ce qui les entoure, il considère le texte comme une opération de réécriture.
• Michel de Certeau a une approche polémologique, c’est à dire que pour lui, la communication n’est pas seulement une question de transmission mais, appréhendée selon des couples oppositionnels : stratégie/tactique, texte/lecture...,
• Son but est de mettre en évidence la manière dont les individus s’adaptent et utilisent les objets et les normes de la société pour révéler la créativité sociale, malgré les contraintes inhérentes à la communication.
• Jeanneret retient trois questions : le caractère discontinu de la communication, la plasticité de ses objets et l’hétéronomie de ses logiques.
• Barthes postule que les regards individuels sont conditionnés par les normes préexistantes de représentation
• Jeanneret fait ici le lien avec la conception de la vulgarisation développée par Baudoin Jurdant (1969; 1973) qui doit être examinée en fonction des moyens de représentation du réel disponibles.
• Jeanneret postule que le concept de trivialité peut être utilisé comme interprétant des processus de communication car c’est un objet consistant pour les sciences de l’information et de la communication, c’est-à-dire qu'il permet de construire des points de vue.
• Jeanneret s’intéresse alors à la notion de contrat de lecture, formule unique renvoyant à divers problèmes. Son but n'est pas d’uniformiser la terminologie mais d’observer leur diffusion.

• Pour citer cet article :

   

       Véronique Madelon. Yves Jeanneret, Penser la trivialité. Volume 1 : la vie triviale des êtres culturels, Paris, éditions Hermès-Lavoisier, 2008. Nouveaux Actes Sémiotiques [ en ligne ].    Comptes rendus, 2009.Disponible sur : <http://revues.unilim.fr/nas/document.php?id=2773>

20 more annotations...