Or depuis le milieu des années 80, aussi bien au Québec (Teluq…) qu’en France (feu la société Vendôme formation…) il est clairement apparu que le modèle traditionnel était insuffisant pour assurer un apprentissage de qualité, et surtout de garantir de manière significative des apprentissages réellement maîtrisés
Dans le début des années 90 j’avais mené une recherche sur cette conception de produit et j’avais pu observer que trois modèles se développaient : le contenu classique numérisé, le contenu médiatisé et numérisé pour usage autonome, et la mise en ligne de contenu médiatisé.
C’est à la fin des années 90 que le questionnement sur l’interaction et le tutorat en formation à distance ont pris une place importante dans notre pays
Comment se fait-il que ces questionnements aient gardé autant de dimensions archaïques ?
une amnésie dès lors que l’on parle de lien avec l’enseignement/apprentissage.
L’une des solutions pourrait être de faire vivre réellement des situations d’apprentissage à distance dans ces dispositifs archaïques à ces responsables. Il est possible que cela déclenche des prises de conscience.
Une autre solution pourrait être de les amener à interroger leur propre relation aux savoirs et à l’apprentissage de nouvelles compétences afin, en particulier de comprendre le rôle des AUTRES : pairs, tuteurs, enseignants…
Certes apprendre est un développement individuel, mais l’apprentissage n’existe que dans l’interaction en alternance avec la maturation individuelle.
représentations : individuel égal solitaire
Quelques exemples récents au sein de certaines institutions publiques et privées montrent qu’il est encore nécessaire de faire travailler la représentation de ce qu’est apprendre, et en particulier apprendre à distance