Tibo Bérard oppose la notion traditionnelle du « roman ado » (écrit voire formaté pour un lectorat précis) à celle d’un roman « en pleine jeunesse », qui touchera plus largement tous les lecteurs curieux, par sa contemporanéité, son inventivité. Cette jeunesse semblerait alors associée à la modernité et à l’avant-garde. Et à propos de la collection « Exprim’ », il ajoute : « Ce sont des romans qui appartiennent à une génération sans frontières au niveau des âges. La collection se fait l’écho d’une certaine culture chez les jeunes. La violence, à mon idée, est présente dans notre réel, les formes culturelles modernes la prennent forcément en compte, mais sans en faire un “motif” essentiel comme elle semble l’être pour certains prescripteurs. » Comme l’ajoute également Chloë Moncomble, il faudrait reprendre l’expression anglaise de « Young adults » qui serait peut-être plus appropriée pour ce type de littérature. En effet, « Macadam » ou « Exprim’ » proposent des ouvrages qui s’adressent plus facilement à de jeunes adultes qu’à un public d’adolescents. La question serait finalement : quels romans pour quels adolescents