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  • Jul 28, 12

    Pour conclure ses 20 propositions de réforme de l'action publique, Acteurs publics préconise de refondre l'organisation territoriale en fonction du nombre d'habitants et non plus de critères géographiques. Les 22 régions de métropole pourraient ainsi être limitées à cinq ou six grandes régions. Mais attention à ne pas éloigner les services du terrain, prévient Caroline Thomas, de la Fondation Jean-Jaurès.

    • À l’heure des technologies de l’information et du transfert de données en quelques clics, le découpage administratif de l’Hexagone paraît bien obsolète. D’autant qu’il n’a guère évolué depuis des siècles, lorsqu’il était justifié par le temps de parcours à cheval jusqu’à la préfecture…
  • Aug 13, 12

    Le 13 août, soit exactement 100 jours après l’élection de François Hollande, Cartes sur table publie 100 propositions pour les 100 jours.
    100 jours après la victoire de la gauche le 6 mai et quelques jours après la fin de la session parlementaire extraordinaire, notre objectif n’est ni de critiquer les actions déjà conduites, ni de faire entendre une voix supplémentaire dans les grands débats philosophico-politiques actuels, mais bien d’attirer l’attention sur 100 mesures concrètes qui contribueront à améliorer la vie quotidienne de la population française et la situation du pays.

  • Aug 16, 12

    LE CERCLE.   Ce n'est pas en clivant les citoyens et en favorisant sans cesse le conflit politique que l'on fait avancer la société. L'heure est à la mobilisation de tous pour sortir des crises et travailler ensemble sur un projet de société commun. Sans nier leurs différences, les partis politiques devraient être plus constructifs et accepter de nouvelles pratiques collaboratives pour le bien de tous.

    • Ce mot "collaboration" est porteur d’un sens négatif en France, rémanence du gouvernement de Vichy, teinté de "traîtrise", de soumission au plus fort, ou parfois de mépris (lorsque Nicolas Sarkozy avait qualifié son premier ministre de simple "collaborateur"). Aussi lui préfère-t-on souvent le terme de "coopération". Or la collaboration, qui est labeur et œuvre ensemble (co), dans un projet partagé, va plus loin que la coopération qui se limite à opérer, à faire ensemble, pour des objectifs ponctuels communs. Les notions de finalité et de sens partagé sont donc primordiales dans le concept de collaboration.
    • Certains médias devraient peut-être prendre le contre-pied du mauvais état d’esprit consistant à valoriser le conflit, en mettant en valeur les initiatives constructives, de personnes ou d’organisations, en mode collaboratif.

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  • Aug 26, 12

    Le Sénat français vante les mérites de l'économie sociale et solidaire dite "ESS" et encourage son développement. L’argument-clé - bien dans l'air du temps - étant "L'ESS présente l’avantage d’être fortement territorialisée et offre à ce titre une importante ressource d’emplois non délocalisables." L'autre argument mis en avant est que l'Europe s'y met aussi, dans la perspective d'une "croissance inclusive, plus juste socialement et écologiquement durable". Enfin, ce n'est pas pour rien que l'on a créé un ministère dédié à l’ESS. Actuellement, l'ESS représenterait 10% de la richesse produite en France et près de 13% des emplois, avec 2,3 millions de salariés.

  • Aug 26, 12

    LE CERCLE. Le développement durable et la RSE (DDRSE) suscitant de fortes attentes sociales et sociétales, tout laisse à penser que l’innovation sociale dont l’objectif principal est la santé, le bien-être des salariés, et la satisfaction de leurs besoins afin d’améliorer la performance de l’entreprise, pourrait être appelée à un bel avenir.

    • Encore faut-il savoir de quelle innovation sociale on parle, car il semble exister une littérature abondante sur le sujet, ainsi que des modèles économiques très différents les unes des autres, au point qu’on est en droit de craindre la confusion sinon l’amalgame. Certains auteurs, par exemple, font référence à entrepreneuriat social, d’autres à des démarches qui s’apparentent davantage à l’action humanitaire ou philanthropique. L’innovation sociale à laquelle nous faisons référence ici est d’une nature autre ; elle n’a pas le même objet, ni la même finalité.
    • Selon les chercheurs du Centre de recherche sur les innovations sociales (CRISES) basé au Canada, issus de six universités et grandes écoles, qui fait autorité en la matière, l’innovation sociale se caractérise par son aspect novateur – voire hors normes – l’objectif étant de favoriser le mieux-être des individus et des collectivités. C’est un processus – plus exactement une coopération -  qui engage une grande diversité d’acteurs. Le CRISES précise que les innovations en question peuvent "avoir une efficacité sociale qui dépasse le cadre du projet initial et représenter un enjeu qui questionne les grands équilibres sociétaux. Elles deviennent alors sources de transformations sociales et peuvent contribuer à l’émergence d’un nouveau modèle de développement".

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    • Qu'est-ce qu'une démocratie ? Après quelques rebondissements visant à établir la forme optimale que doit avoir une définition de la démocratie – la démocratie comme processus, indétermination, procédure, régime politique, etc. -, les protagonistes entament la dissection du régime politique occidental.
    • Castoriadis annonce la couleur, avec des propos sans concessions : « A mes yeux, il n'y a de démocratie que directe. […] Je veux bien élire des magistrats révocables, etc., mais je ne veux pas être représenté. Je considère cela comme une insulte. »

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  • Sep 06, 12

    La France ne produit plus de grandes entreprises innovantes depuis 40 ans. Restée à l'écart de l'émergence des nouvelles générations de hautes technologies, elle est aujourd'hui en retrait d'une part importante de l'innovation contemporaine, processus qui reste essentiel dans le développement et la croissance. Cette note, appuyée sur un rapport détaillé, dresse le constat de l'échec du système français, et met en évidence l'importance du développement à long terme d'un "écosystème innovant", impossible à fabriquer de toutes pièces, mais dont les conditions d'émergence peuvent être créées par une nouvelle politique de l'innovation touchant à la fois l'enseignement supérieur et la recherche, le financement de l'innovation, le cadre fiscal et juridique, les politiques de clusters et de pôles de compétitivité.

    • -                    La nécessité d’un transfert massif de financement en direction du système d’enseignement supérieur.Un tel transfert nous semble devoir être en part importante supporté par le secteur privé ; 
       
      -                    La nécessité d’accélérer et rénover les fusions et regroupements d’établissements, en ciblant taille, multidisciplinarité, et lien recherche/formation et l’émergence de 5 ou 6 pôles d’excellence à court-moyen terme ;
       
      -                    La nécessité de renforcer très nettement le lien recherche-formation.
    • -                    Corriger la fragmentation importante des thématiques, qui semble contreproductive ;

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  • Sep 08, 12

    L’organisation de l’administration territoriale française n’est plus en phase avec l’évolution rapide de la société. Issue des lois de décentralisation de 1983, les échelons locaux, à force de superpositions et sédimentations de lois intermédiaires, ne peuvent échapper à une nécessaire loi de modernisation.

      • Certaines lois ont tenté, très imparfaitement, d’engager une modernisation en France, mais toutes ont reculé à acter 2 décisions fortes :

          
           
        •    

          Fusionner les communes, leur exécutif et leurs services au sein d’intercommunalités (communautés urbaines, d’agglomérations ou de communes) afin d’atteindre des tailles critiques de responsabilités (compétences des équipes, moyens financiers, capacités d’actions)

            
        •  
        •    

          Supprimer l’échelon départemental au profit :

            
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        - d’une part des Régions, si possible élargies afin de couvrir des bassins de vie et d’emplois significatifs au niveau Européen, dans l’optique d’obtenir un échelon local stratégique et armé financièrement pour agir.

          

        - d’autre part des Agglomérations, afin de finaliser le regroupement des compétences et moyens sur un périmètre géographique (l’aire urbaine) correspondant aux réalités de vie.

    • Enfin, l’absurdité du système, avec la possibilité suivant rapports de force locaux, d’avoir des président d’EPCI différents des maires des communes centres (Bordeaux, Marseille etc…) avec les conflits opérationnels que cela peut générer, le tout avec 2 directeurs généraux des services, 2 directeurs de cabinets etc…

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  • Sep 09, 12

    Cinq ans après le Grenelle de l'environnement, le gouvernement Ayrault entend ouvrir un nouveau chapitre "vert" : il débutera par la conférence environnementale du 14 et 15 septembre, qui devra fixer les objectifs et l'agenda en termes de développement durable. La CFDT, plusieurs organisations de la société civile et des experts font part de leurs espoirs à travers cette tribune cosignée.

    • Inégalités sociales et environnementales vont de pair

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  • Sep 16, 12

    Pour un autre modèle de développement économique, social et écologique.
    Cette motion a pour ambition de dire la réalité des crises actuelles mais aussi de montrer qu’il y a des solutions pour s’en sortir : on peut retrouver l’équilibre des finances publiques sans politiques d’austérité. On peut lutter contre le chômage sans attendre un miraculeux retour de la croissance…

  • Oct 11, 12

    Le système monétaire semble marcher sur la tête, mais qui sait donc pourquoi? Positive Money tente de répondre, et décrypte pour le grand public les subtilités d'une mécanique en crise. Approche ludique et premier pas: Positive Money propose "sa" réforme du système. Myeurop a rencontré son fondateur.

    • La banque sera ainsi limitée dans sa capacité de prêter de l’argent par le montant qu’elle réussit à rassembler en dépôts.
    • Ce système n’est pas inconnu des économistes : on l’appelle parfois le "100% monnaie", ou "système de réserves pleines". L’économiste français Maurice Allais défendait par exemple un tel système.
  • Oct 15, 12

    La Transformation Écologique et Sociale est un programme initié par la Région Nord-Pas de Calais depuis juillet 2010. Expérimental, il explore une nouvelle façon de concevoir et de conduire les politiques publiques pour promouvoir un modèle de développement solidaire et durable.

    • à la recherche de biens communs
    • Un argument repris par Myriam Cau : « La transversalité, c’est être capable de parler avec toutes les parties prenantes, tous les gens concernés par un projet, y compris les citoyens. Avoir la capacité de tous se focaliser, non pas chacun vers ses responsabilités immédiates, ses prés carrés, mais bien vers un objectif commun partagé où chacun apportera sa contribution »

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    • Je dis cela alors que je ne participe pas à ce gouvernement et que je ne suis même pas « de gauche » – je ne vois pas la politique en termes de gauche et de droite
    • En Islande, nous avons un avantage : la bureaucratie est très légère, et nous avons la possibilité de changer les lois rapidement. L’Islande peut être le laboratoire de la démocratie. Nous sommes en tout cas perçus comme tel par beaucoup de gens, qui suivent avec espoir ce que nous entreprenons.

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  • Oct 21, 12

    Dans Faut-il avoir peur de l’homme providentiel ?, Alexandre Dorna analyse en profondeur les racines et les modes d’expression du populisme. S’ils se réclament de l’égalité et de la justice, l’idéologie et le discours populistes contiendraient en germe des dérives autoritaires. Le type de pouvoir qu’ils réclament serait en effet celui d’un « homme providentiel » qui s’adresse directement au peuple, et à cette fin s’affranchit des élites politiques intermédiaires. Or, sans contre-pouvoir, rien ne garantit que le tribun ne s’arrogera pas le droit de confisquer ce pouvoir nouvellement acquis. L’ouvrage d’Alexandre Dorna propose sur ce sujet une analyse innovante en ces temps propices à repenser la politique[1].

    • Le point de convergence/divergence portait précisément sur l’interprétation de la valeur dans le capitalisme contemporain où le capital fixe prend la forme prépondérante de l’immatériel en captant les facultés de connaissance et d’agir de la subjectivité. Il était entendu que le travail immédiat a perdu de son importance dans la mobilisation de tout ce qui concourt au procès de valorisation du capital et que donc le temps de travail ne peut plus être la mesure de la valeur. Mais est-ce que cela veut dire que la loi de la valeur disparaît parce que celle-ci est consubstantielle à son calcul par le temps ? Gorz répondit par l’affirmative, sur la base de l’utopisme marxien des Grundrisse, Vincent et Negri par un avis contraire, ayant pour eux une tradition affirmée de l’exégèse marxiste de la forme valeur fondée sur sa substance.
    • « La barbarie du calcul déréglé », comme disait Vincent3, fait que la résistance du capital à la diminution du temps de travail ne répond plus à une logique d’exploitation, mais à une volonté de domination qui la supplée. Une observation de Simone Weil, repérée jadis par Pierre Naville et Gorz, prend aujourd’hui tout son sens : « Nul n’accepterait d’être esclave deux heures ; l’esclavage, pour être accepté, doit durer assez chaque jour pour briser quelque chose dans l’homme4. » Vincent le pensait aussi : « Les “managers” subodorent qu’une réduction systématique de la durée de travail peut à terme faire apparaître des aspirations fortes à une temporalité choisie chez les salariés5. »

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    • Pour Clay Shirky, le plus gros problème repose sur l’inégale distribution du pouvoir. “Les gens qui expérimentent avec la participation n’ont pas le pouvoir législatif et les gens qui ont le pouvoir législatif n’expérimentent pas la participation.”
    • Ouvrir la fabrique des lois ?

       

      Sur GigaOM, Matthew Ingram est sceptique (voir la traduction du Framablog “Peut-on améliorer la politique avec les outils du logiciel libre ?”). “Un des problèmes posés par la transposition d’une solution technique comme Github à un processus culturel et politique de grande ampleur, c’est que créer des lois, même mineures, est très différent de bidouiller un bout de code”, explique-t-il. “Comme le suggère Shirky dans sa conférence, il y a une bureaucratie bien installée qui n’a probablement aucun intérêt à renoncer à ce contrôle au profit du bon peuple.”
       “Si Github n’est peut-être pas la bonne réponse, à ce stade, tout peut valoir la peine d’être tenté”, conclut pourtant Ingram en dénonçant comme d’autres le blocage participatif de nos démocraties.

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