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    • Ce dont l'UE a besoin, c'est des politiques avec de la politique. La question est en effet de retrouver une dimension politique afin de redonner de la légitimité aux décisions.
    • Une façon de le faire, tout en favorisant la participation des citoyens, serait que le président de la Commission soit élu par les Parlementaires. Les candidats seraient choisis par les différents partis représentés au Parlement européen, en consultation avec leurs partis nationaux, de manière à assurer que les élections européennes de 2014 serait précédée par des débats importants parmi les candidats dans chaque Etat membre. Le chef de la majorité élue deviendrait alors le candidat naturel pour le rôle de président de la Commission

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  • Aug 20, 12

    Le concept de patriotisme constitutionnel émergea dans le cadre de l’Allemagne post-nazie, où il fut développé essentiellement par le philosophe Jürgen Habermas. La nouvelle forme d’appartenance recommandée par cet idéal, basée sur une séparation des niveaux d’intégration politique et éthique, fut promue par cet auteur comme norme directrice face à des défis aussi prégnants que le rapport à une histoire nationale problématique, le multiculturalisme ou la construction européenne.

    • S’opposant aux tendances culturalistes et différentialistes tant de gauche que de droite qui prévalaient en Allemagne de l’Ouest, il juge essentiel dans le contexte de l’Allemagne réunifiée que les différents groupes culturels adhèrent à un socle universaliste commun. Son concept de patriotisme constitutionnel lui permet de théoriser cette perspective : fondé sur une dissociation de la citoyenneté et de l’identité nationale, celui-ci peut permettre la coexistence de cultures diverses tout en favorisant un sentiment commun d’appartenance. Un État libéral-démocratique doit distinguer les niveaux d’intégration politique et éthique et ne peut donc requérir aucune assimilation culturelle des immigrants en échange de leur transformation en citoyens. Cependant, il peut, et même il doit, leur demander une allégeance aux principes constitutionnels. Habermas admet que les démocraties libérales ont une certaine « coloration éthique » influençant toujours en partie le niveau d’intégration politique. Celle-ci n’est toutefois pas figée et prédéterminée mais résulte d’une composition civique spécifique. Par conséquent, lorsque la communauté des citoyens se transforme, l’horizon culturel à l’intérieur duquel ils s’entendent sur leur identité collective évolue également (Habermas, 1998a : 233-235).
    • Par ailleurs, à partir de la fin des années 1990, Habermas estima que le processus de globalisation économique rendait nécessaire un approfondissement de la conscience postnationale et du patriotisme constitutionnel à l’échelle européenne (Habermas, 1998b : 177-179 ; Habermas, 2000) : « La force régulatrice de l’État-nation ne suffit plus depuis longtemps pour amortir les conséquences ambivalentes de la globalisation économique (…). C’est seulement au niveau européen qu’une partie du pouvoir de régulation politique, de plus en plus faible au niveau national, peut être regagnée. » (Habermas, 2005)

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    • La crise vient de mettre au grand jour le vice de conception de la devise européenne : une monnaie sans Etat, sans budget... sans effigie sur ses billets
    • voir plus grand : instituer un fédéralisme - et pas seulement de façade -, engager une relance - bien plus ambitieuse qu'un famélique "volet croissance" - ou encore créer un euro à la carte adapté aux spécificités de chacun.
    • "On pourrait organiser un fédéralisme d'Etat providence en finançant une sécurité sociale commune par un impôt européen. Pour cela, le budget de l'Union devrait grimper à 3 % du PIB. C'est très faisable"
    • Alexander Hamilton, père de l'Etat central américain et héros des europhiles 

      Les europhiles se sont trouvé une nouvelle figure : Alexander Hamilton, un Américain mort en 1804. Premier secrétaire au Trésor des Etats-Unis, l'homme fut également l'architecte du fédéralisme américain. Au lendemain de la guerre d'indépendance, les jeunes Etats-Unis, composés de treize anciennes colonies et d'un Etat central très faible, croulent sous de lourdes dettes. Certains Etats sont incapables de les rembourser, d'autres refusent de lever les impôts nécessaires. En 1790, Hamilton propose que le gouvernement central prenne à sa charge l'ensemble des dettes accumulées par les colonies durant la guerre. Une proposition qui rassure les créanciers et qui a l'énorme avantage d'abaisser de 6 à 4 % le taux d'intérêt moyen auquel les Etats se financent. Pour remplir les caisses du Trésor, Hamilton décide alors de taxer tous les produits importés. Il fait construire dix goélettes - les revenue cutters -, chargées de sillonner la cote pour s'assurer que les cargaisons sont bien débarquées dans les ports désignés.

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  • Jan 07, 13

    Au cours de la crise de l’eurozone, les citoyens  ont été de plus en plus écartés des processus de prise de décision, tandis que les dirigeants du Conseil ont assuré la plupart des choix. Cette altération de l’équilibre « démocratique » de l’UE (qui préconise un équilibre relatif entre les principaux acteurs institutionnels de l’UE) a mis à l’écart le Parlement européen (PE) tout en reléguant la Commission européenne au niveau d’un secrétariat voué à la supervision technocratique de règles automatiques émanant de pactes qui imposent des contraintes destinées à assurer la stabilité fiscale. De plus, les parlements nationaux n’ont eu d’autre rôle à jouer que d’entériner les traités intergouvernementaux au risque, s’ils échouaient, d’être sanctionnés par les marchés ou bien, dans les cas des pays emprunteurs soumis à des restrictions budgétaires de la part de l’eurozone ou du FMI, de ne plus pouvoir se financer.

  • Mar 04, 13

    Nicole Gnesotto reçoit Jean Quatremer, correspondant du journal "Libération" à Bruxelles.

    • Pour M. Duff, il s’agit avant tout de faire un nouveau traité. Pour lui, « nous devons exploiter la crise pour faire un traité transformant l’Union en un Etat fédéral ». Cet Etat posséderait alors un exécutif fort responsable devant le Parlement Européen. S
    • Les élections européennes ne sont qu’une superposition d’élections nationales et les parlementaires siègent plus en délégations nationales qu’en groupe

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  • Jun 03, 13

    Dans cette interview publiée dans L'Atlas du Monde de demain, hors série du quotidien Le Monde, Nicolas Hulot aborde le thème de l'utopie avec le journaliste Olivier Nouaillas. 

    Comment inventer un monde de demain plus écologique ? 

    • Pour arriver à ce changement de paradigme, il faut rétablir un dialogue international, en créant une nouvelle institution ou l'on puisse partager cette vision.
    • la création d'une véritable fiscalité écologique sur les revenus qui ne sont pas issus du travail ; la mise en place d'une agriculture relocalisée, diversifiée et agroécologique ; une priorité absolue donnée à l'efficacité énergétique ; le développement des énergies renouvelables ; et enfin une vision de la ville plus autonome en matière énergétique, avec aussi des jardins partagés, des façades végétales.
    • elle pointe surtout du doigt les défaillances de l’Europe intergouvernementale
    • il ne s’est pas doté des mécanismes de légitimation nécessaire à sa démocratisation

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    • nous sommes majoritairement contre la sortie de la monnaie unique, même si nous pensons qu'il aurait mieux valu faire une monnaie commune qu'une monnaie unique
    • Chambre parlementaire de la zone euro
    • remplacerait à la fois le Conseil européen des chefs d’Etat et de gouvernement de la zone euro et l’Eurogroupe - instances paralysées dans le domaine fiscal par la règle du vote à l’unanimité - et serait chargée, notamment, de fixer chaque année en fonction de la conjoncture, le niveau de déficit acceptable

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    • si la construction européenne a vu l’émergence d’institutions supranationales, ce sont bien les États nationaux qui ont décidé, en bout de course, de ses orientations. Que ce soit dans le cadre des Conseils des ministres, du Conseil européen ou des Conférences intergouvernementales (CIG), les États ont gardé la haute main sur la construction européenne.
    • une Europe antidémocratique et néolibérale

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    • . L’histoire est ancienne : ils adoptent une position dans les instances européennes, obtiennent satisfaction ou sont partie prenante à un compromis, mais se désolidarisent de la décision prise une fois de retour chez eux. Ce double discours nourrit fortement l’euroscepticisme et rend l’Union européenne inefficace, en déresponsabilisant les leaders nationaux.
    • si l’Union échoue à prendre des mesures, à se réformer et à agir, c’est le plus souvent en raison des blocages qui interviennent entre les représentants des Etats, et des stratégies à courte vue de certains responsables nationaux.
    • c’est avant tout comme champion d’une Europe fédérale que Guy Verhofstadt s’est distingué : en 2013, il est nommé avec Daniel Cohn-Bendit, “Leader européen de l’année” par les milieux d’affaires européens. C’est d’ailleurs avec l‘écologiste franco-allemand qu’il publie alors un manifeste : “Debout l’Europe !” (son troisième livre depuis le polémique “Les Etats-Unis d’Europe” paru en 2006)
    • Dettes, budget, fiscalité, énergie, services, le partisan d’un gouvernement européen veut étendre l’intégration à toutes les chasses gardées nationales.

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    • Guy Verhofstadt
    • Je ne vais pas parler de  Dany Cohn-Bendit et Isabelle Durant, mes deux autres complices verts du  groupe Spinelli que nous avions créé à quatre durant cette mandature,  pour promouvoir l’idéal européen. L

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    • « La concurrence pure ça doit être, et ça ne peut être qu’un objectif, un objectif qui suppose, par conséquent, une politique indéfiniment active. La concurrence, c’est donc un objectif de l’art gouvernemental, ce n’est pas une donnée de nature à respecter »
    • processus de relégitimation la forme de l’État-providence a joué un rôle fondamental
    • le Conseil européen, c’est-à-dire les États, s’est affirmé comme l’instance de référence dans l’Union, reléguant la Commission dans un rôle relativement mineur

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