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Centre d'étude et de recherche sur les risques et les vulnérabilités (CERReV) EA 391 : MRSH : Université de Caen Basse-Normandie
Updated on Dec 19, 16
Created on Jan 08, 12
Category: Science
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Témoin de souffrances dans l'héritage généalogique ou dans le lien social, la honte est en jeu de façon latente ou manifeste dans les thérapies de couple ou de famille. À l'origine de nombreux troubles, elle se dévoile dans des scénarios multiples. Crises et ruptures sont souvent à l'origine de son dévoilement. Conçu par des auteurs de différents pays, ce numéro interroge la honte et ses processus de transmission ainsi que ses implications thérapeutiques.
2011/2 (n°188) - 256 pages - Editions de l’E.H.E.S.S.
Alors que de réelles inquiétudes liées au changement climatique global se font jour, en particulier depuis la tempête Xynthia de février 2010, divers spécialistes estimaient depuis longtemps déjà qu’il serait sage d’envisager un « repli stratégique » pour faire face à l’élévation du niveau de la mer et aux phénomènes climatiques entraînant submersions, inondations et érosions. Mais quels territoires sacrifier à la gourmandise de la mer dans un contexte de forte urbanisation quand riverains et élus locaux réclament toujours plus de digues et de protections pour des installations toujours plus nombreuses ?
Circuler et habiter sont des vocations originelles de la ville mais, selon le type de morphologie urbaine, l’un des termes de ce couple domine l’autre. Du fait d’un fonctionnalisme urbain à vocation économique et d’un processus d’étalement accentué par le zonage, les formes territoriales de la ville favorisent, de plus en plus de nos jours, une mobilité individuelle à fort impact environnemental. Le déplacement motorisé est devenu, pour une grande partie de la population des pays riches, une contrainte expliquant largement les résistances, en France, au projet gouvernemental d’une « taxe carbone ».
Estelle Deléage & Frédérick Lemarchand.
Si le XXe siècle a consacré le règne de la physique placé sous le signe de la maîtrise de la matière et des flux d’électrons, le xxie siècle s’annonce, selon toute attente, comme étant celui de la maîtrise du vivant. Toutefois, l’ère que Jeremy Rifkin n’avait pas tardé à nommer « le siècle biotech » s’inaugure sur un singulier paradoxe : pour la première fois dans la modernité, une innovation technologique (les organismes génétiquement modifiés – OGM – à vocation agricole, en l’occurrence) est massivement refusée par la société, du moins en Europe.
Toutes les enquêtes montrent l'inefficacité de la vidéosurveillance dans la lutte contre l'insécurité des espaces publics. Même la Grande-Bretagne, pionnière, démantèle ses installations urbaines.
Les limites de la planète et du modèle productiviste sont devenues patentes. Nul besoin d'invoquer la catastrophe japonaise de Fukushima pour affirmer que l'exigence d'une protection de l'environnement tient désormais du consensus. Pourtant, la société est loin d'être prête à effectuer cette transition écologique. Malgré une conscience écologique aiguë de l'opinion publique, désormais généralisée en Europe, les résultats concrets en matière de réforme socio-environnementale se font attendre.
L’ouvrage a pour objet de dresser un panorama des évolutions catholiques les plus contemporaines en croisant les approches disciplinaires. Au-delà du cas français, une attention particulière est également portée à d’autres configurations nationales marquées par un catholicisme majoritaire aujourd’hui en voie plus ou moins rapide d’« exculturation ».
Dans ce numéro, la revue Illusio engage une réflexion sur les thématiques du corps, de la santé et de la médecine en réunissant les contributions de sociologues, psychanalystes, anthropologues, philosophes et professionnels des soins. L’orientation principale de ce travail sera d’interroger la manière dont la santé est, aujourd’hui, produite dans une société où prédominent la marchandise, le spectacle et la vitesse.
Cet ouvrage désire démontrer qu’au travers d’une philosophie politique déterminée de la lutte de tous contre tous, de tous contre chacun, de chacun contre tous, et sous couvert de partage, le sport, symbole de la domination la plus outrancière, s’attaque à l’altérité, participant du conformisme humain (sexuel, technique, naissance de l’anthropofacture culturelle…). Il s’attaque également à l’espace vécu et au cadre de vie urbain et non urbain, à la possible existence d’une économie raisonnée, sous l’égide toujours croissante d’une propagande du mérite, du travail et de la productivité, à l’art et aux formes possibles de transcendances de la vie humaine. Le sport en tant qu’institution capitaliste dominante, colonise désormais la vie dans sa totalité.
Dans une visée opérationnelle, la puissance technique des moyens de communication offre l’opportunité inédite de documenter et d’enregistrer systématiquement les catastrophes naturelles. Le paradoxe réside dans l’exposition croissante au danger alors que nos sociétés dépensent une énergie considérable à produire des indices chiffrés facilitant la réduction des catastrophes. Illustrée par des études de cas, la relation entre chiffrage et liste de bénéficiaires conditionne la production et les usages sociopolitiques du décompte. Enregistrés dans des bases de données, ces chiffres semblent gagner en impartialité en neutralisant l’évènement. Néanmoins, l’examen des différences méthodologiques entre EM-DAT (The International Disaster Database) et DesInventar révèle des positionnements conceptuels divergents. Utilisé comme indicateur ou comme preuve, le chiffrage des impacts légitime un mode de gestion du territoire et des activités, soit libéral, soit prescriptif.
L’incertitude s’est donc paradoxalement immiscée au sein des sociétés qui, précisément, ont fait le choix du progrès technique dans l’espoir de maîtriser la nature et de réduire les aléas et l’indétermination. L’énorme investissement réalisé en matière de prévention, le plus souvent technique, ne semble plus être en mesure d’empêcher, ou de repousser dans le temps, la survenue de nouveaux accidents ni de processus diffus et continus affectant la vie humaine via l’environnement.
Ce numéro aborde un dossier polémique : L’altérité, la résistance et le changement. Et une série d’articles divers qui montrent la variété et la richesse de thèmes qui traversent la psychologie politique contemporaine. Notamment : la psychologie politique en Chine ; le régime Orbán en Hongrie ; le chef chez Drieu la Rochelle ; Gabel : un théoricien de la modernité et bien d’autres articles.
La crise révèle les difficultés existentielles des démocraties contemporaines.
Le fossé entre le peuple et ses dirigeants provoque le collapse de la démocratie ?
Les oligarchies se révèlent impuissantes et sans énergie pour sortir la société du marasme ? Alors rien d’étonnant que, du fond de l’ambiguïté et de l’inquiétude, l’appel au peuple des leaders charismatiques soit perçu comme une solution possible afin de rétablir le sentiment de cohésion. Ainsi le populisme s’impose par défaut et la raison cède la place à l’émotion.
C’est le moment où le sentiment de changement imprègne les masses en quête d’une issue incarnée par un homme providentiel qui ouvre la brèche.
Quand le mouvement est en marche, la question de la peur des conséquences n’est plus à l’ordre du jour : seules comptent la volonté d’action et la fureur des sentiments.
« Qu’ils s’en aillent tous », scandent celles et ceux qui ne peuvent plus supporter l’insupportable.
Comment vit-on en même temps le deuil qui suit la perte d’un être proche et la confrontation à l’héritage matériel ? Les conceptions sociales, éthiques et eschatologiques de la mort sont, tout d’abord, étudiées à travers des travaux philosophiques, anthropologiques, historiques et sociologiques. Quelle place accordons-nous aujourd’hui à la mort dans notre société ? L’essoufflement social ou son absence dans l’accompagnement de la perte des êtres chers est alors particulièrement souligné. Que révèle également l’absence irréversible des êtres qui nous sont proches ? Ensuite, à quoi fait-on référence lorsque l’on parle du deuil et de l’héritage ? Comment se manifestent-ils ?
14h-17h : Être paysan au XXIe siècle
Estelle Deléage (Université de Caen), SIVAM, GEIQ Cinéma Le Luxor, Oloron,
Le terme de TIC vertes (ou Green IT) est apparu récemment pour mettre en avant le potentiel écologique des technologies numériques mais aussi pour souligner les progrès qui restent à accomplir dans ce secteur. La production et l’usage des TIC participent-ils à rendre notre société plus écologique ou génèrent-ils des effets néfastes faisant plus qu’annuler les bénéfices escomptés ? Pour répondre à cette interrogation, l’ouvrage mobilise principalement les cadres d’analyse des sciences sociales, mais aussi les sciences de l’ingénieur.
Les auteurs commencent par dresser un état des lieux des enjeux écologiques liés au développement des technologies numériques en soulignant que les analyses actuelles y associent très rarement les questions sociales et sociétales. Pour répondre à ce constat, ils étudient les représentations et les engagements des acteurs socio-économiques dans le domaine des TIC vertes : quels sont les points de vue des producteurs, des distributeurs, des pouvoirs publics, des mouvements associatifs ou des consommateurs ? Comment leurs rapports à l’écologie et aux technologies numériques diffèrent-ils, se complètent-ils ou s’opposent-ils ?
Les réponses finalement esquissées soulignent les différentes priorités qui se dessinent et le jeu du report des responsabilités qui s’opère entre les acteurs socio-économiques. Ces résultats amènent les auteurs à élargir le débat autour de la notion de consommation verte et à s’interroger sur les relations entre écologie et régulations sociales.
D’un point de vue sociologique, il existe différentes manières d’aborder la question des familles maltraitantes et/ou négligentes. Tantôt focalisées sur le contexte culturel dans lequel se produit la maltraitance, tantôt centrées sur les conditions générales de vie, les recherches dans ce domaine foisonnent à partir des années 1970-1980.
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