L'Algérie entend développer une coopération énergétique soutenue avec les Pays-Bas
2008-11-26 09:39:08
ALGER, 25 novembre (Xinhua) -- L'Algérie entend développer une coopération soutenue avec les Pays-Bas dans le domaine de l'énergie, compte tenu du fait qu'elle constitue un intermédiaire important entre les pays producteurs et consommateurs, a indiqué mardi à Alger le ministre algérien des Affaires étrangères Mourad Medelci.
"Nous voulons développer une relation avec les Pays-Bas qui tienne compte de l'aptitude particulière de ce pays à être un intermédiaire utile entre les pays producteurs et consommateurs d'énergie", a indiqué M. Medelci à l'issue d'un entretien avec son homologue néerlandais Maxime Verhagen, qui effectue depuis mardi une visite officielle de deux jours en Algérie.
M. Medelci a plaidé en faveur d'une coopération énergétique "globale" avec l'Europe.
Il a relevé que "malgré les progrès réalisés dans le partenariat énergétique, des efforts restent à faire", souhaitant que les opérateurs économiques algériens puissent s'implanter sur le marché européen pour des activités de distribution "comme c'est aujourd'hui le cas en Espagne, et pourquoi pas aux Pays-Bas dans le futur", a-t-il ajouté.
M. Medelci a noté un autre vecteur de développement de la coopération énergétique, celui des énergies renouvelables, soulignant que l'Algérie dispose de capacités importantes, en particulier dans le domaine de l'énergie solaire.
"L'Algérie est, aussi, l'un des rares pays à disposer d'une expérience pilote de développement de l'électricité à partir d'une centrale (hybride) gaz-solaire, en cours de réalisation et qui entrera en service en 2009", a-t-il ajouté.
"Nous voulons développer des expériences similaires avec les pays européens notamment les Pays-Bas, dont la coopération énergétique avec l'Algérie est très importante en termes d'approvisionnement en gaz, pétrole et produits dérivés", a-t-il ajouté.
L'Algérie, pays riche e
Algérie : Naftec, la filiale raffinage de Sonatrach, a été dissoute –EXCLUSIF
Par ghania amriout Et lounes guemache , le 26/11/2008 | réactions : 0 721 visites
Les restructurations se poursuivent au sein de la société nationale des hydrocarbures Sonatrach. Selon des informations exclusives obtenues par toutsurlalgerie (www.tsa-algerie.com) de source bien informée, Naftec, filiale raffinage de Sonatrach, vient d'être dissoute. Elle devient une simple division de la société nationale des hydrocarbures avec à sa tête l'ancien directeur général de la raffinerie de Skikda. La décision de la dissolution de Naftec n'a pas encore été annoncée officiellement aux salariés et aux syndicats de la société. L'annonce devrait intervenir dans les prochains jours.
Après cette décision, l'ancien PDG de Naftec Akli Remini a été nommé à la tête de l'Entreprise Nationale de Canalisations (ENAC), également filiale de Sonatrach. Selon la même source, M. Remini avait plaidé pour une autre solution : faire de Naftec une activité de la société nationale des hydrocarbures. Une telle décision lui aurait notamment permis d'obtenir le poste prestigieux et très convoité de vice-président de Sonatrach. Mais Chakib Khelil a refusé.
Avec un chiffre d'affaires annuel de 150 milliards de dinars, Naftec, qui emploie près de 4000 personnes, était l'une des filiales les plus importantes de Sonatrach. Sa dissolution obéirait à des considérations managériales : Chakib Khelil voudrait resserrer davantage le management de Sonatrach autour de lui, avec ses hommes de confiance à des postes clés. Les 4000 salariés de Naftec devraient être intégrés au sein de Sonatrach. Aucun licenciement n'est prévu.
La crise financière concerne aussi l'Algérie
0 commentaire | Articles du même auteur | Envoyer à un ami | Imprimer l'article
Publié le 23/02/2009 08:30 par
Aucun commentaire n'a encore été posté.
Réagissez maintenant à cet article !
Photo :
Même si son système bancaire est totalement déconnecté d'un système financier en crise, l'économie algérienne n'est pas déconnectée du reste du monde. On peut dire que dans le cas de l'économie algérienne, pratiquement réduite à l'exportation des hydrocarbures, la dépendance à l'égard de l'évolution du marché international est totale. On a entendu au moment du début de la crise financière des discours lénifiants affirmant que l'Algérie était à l'abri. On ne l'entend plus et c'est tant mieux. L'état de l'économie mondiale est suffisamment inquiétant pour ne plus autoriser ce genre de discours béats. Quand un pays n'a pas une économie diversifiée, n'exporte que du pétrole et du gaz et importe pratiquement tout le reste, il ne faut pas être économiste pour comprendre que la crise nous concerne directement.
Les chiffres rendus publics samedi par le Centre national de l'informatique et des statistiques (CNIS) sont en tout cas édifiants. L'excédent commercial de l'Algérie n'a atteint qu'un milliard de dollars en janvier, soit une chute drastique de plus de 72% par rapport à 2008. Conséquence logique d'une chute de la demande et des prix et surtout confirmation de la faiblesse structurelle d'une économie dont les exportations sont pratiquement réduites au pétrole et au gaz. Les exportations hors hydrocarbures ont représenté au cours de janvier 2009 à peine 2,36% du volume global des exportations. Les chiffres du CNIS sont une illustration parfaite de l'état d'une économie algérienne peu diversifiée, fortement dépendante de l'évolution des cours du pétrole. La crise économique mondiale n'étant qu'à ses débuts, il faut bien prendre acte du fait que les années fastes d'un pétrole cher ne reviendront pas rapidement. Les prévisions de recettes pour 2009 s'en ressentiront
Algérie-Espagne : Chakib Khelil s’entretient avec son homologue espagnol à Madrid