Offre de livres numériques en bilbiothèque
OverDrive permettra désormais aux bibliothèques de les vendre, ces livres numériques via le service OverDrive Win, qui sera disponible dans 15.000 établissements. Les utilisateurs ayant emprunté un livre numérique pourront dès lors l'acheter directement, pour en conserver une copie.
How are academic librarians making their patrons aware of ebook options?
Emprunter des livres numériques à une bibliothèque n'est pas encore entré dans les moeurs françaises. Mais outre-Atlantique, c'est autre chose. A l'exemple de la la New York Public Library qui a vu au cours des 12 derniers mois, le prêt de livres numériques a augmenté de 81 %. Néanmoins le directeur Christopher Platt pointe un frein important : l'appréhension des maisons d'édition vis-à-vis du prêt de livres numériques qui contraignent notamment le nombre de téléchargements limité, avec une seule version numérique de livre par usager.
Lecture numérique, écriture numérique
Les éditions Penguin lance le @Penguinusa Twitter Book Club, un club de lecture pour twittos passionnés de littérature. Chaque mois, un roman est choisi et les abonnés du fil@penguinusa sont invités à donner partager leurs sentiments sur le livre. Chaque fin de mois, l'auteur du livre choisi sera invité pour une discussion en direct d'une heure sur Twitter avec ses fans.
Et pourquoi pas dans nos bibliothèques ?
Métamorphoses du livre: les conférences sont en ligne. A voir +++
Des interrogations sur la conception des livres numériques. L'arc narratif étant transformé, quid des outils de création ? Quid des outils qui permettent aux lecteurs de naviguer convenablement et facilement dans ce qu'ils cherchent? Quid de la disparition de l'indexation des livres numériques ? A lire ++
"Faire subir des ajustements à un livre pour le faire passer d’une époque à une autre n’est pas nouveau. La différence importante entre un livre numérique remis à jour et une édition imprimée révisée, au-delà du temps et du coût : dans la première, la révision remplace littéralement le livre qui précède. Une fois téléchargé, dans la plupart des cas, un nouveau livre numérique supplante la version originale, comme si la première version n’avait jamais existé– un livre numérique élimine le souvenir de qui l’a précédé."
Marché du livre numérique, édition, librairie
Le point sur 2 projets majeurs dans le développement de publie.net.
"En extrapolant, on pourrait dire que le livre, se dématérialisant, tend à devenir un service, plutôt qu'un bien. C'était un objet, il est en passe de devenir un flux, échappant toujours plus à la prise de ceux qui le produisent, au profit de ceux qui le font circuler. Ce n'est pas seulement le marché qui évolue, c'est l'idée même du livre qui est en train de se transformer."
Bob Stein voit le "futur du livre dans des navigateurs web, alors que les actuelles applications de lecture « reproduisent les choses tristes du monde de l'impression ». Il encourage à ouvrir les lignes, et regrouper les lecteurs dans des espaces d'échanges - estimant que la compétence première pour un éditeur doit désormais est de fédérer des communautés."
Domaine public, biens communs
Le taux d’ouvrage soumis au droit d’auteur est de 80% des fonds de Google Books. 20% des ouvrages sont libres de droits. "Une composition donc bien différente de celle de Hathi Trust, Gallica et Europeana qui ensemble approchent les 10 millions de titres numérisés mais provenant uniquement du domaine publique. Le coeur de la base de Google Books est donc bien constitué par des livres récents, exploitables commercialement. Pour reprendre les expressions d’Alain Jacqueson, viendra bientôt le temps de la « grande négociation » où Google Books devra monnayer globalement ce « trésor de guerre fabuleux », engrangé grâce à la bienveillance des bibliothèques."
L'arrivée du service de prêt d'Amazon sonne t-il l'apocalypse pour les bibliothèques ? Certainement pas. La valeur ajoutée des services de bibliothèque ne se résume au simple prêt de ivres.
"Il faut prendre la mesure qu'Amazon est une industrie, dans l'acception la plus capitaliste du terme. Mais ce n'est pas qu'une industrie qui repose sur l'exploitation de la force de travail. C'est aussi une industrie du marketing, qui repose sur l'exploitation de tous nos biais cognitifs pour favoriser la commercialisation de ses produits.
Reste que c'est seulement en comprenant en profondeur son fonctionnement qu'on saura trouver des parades et développer des offres alternatives à l'omnipotence d'Amazon comme des autres grandes industries de l'internet."