L'Agence Universitaire de la Francophonie (AUF) a organisé mardi 6 mai 2014 un séminaire de réflexion et d'échanges sur « Les cours en ligne ouverts et massifs : une stratégie francophone ?« .
Voici une première présentation de ces réflexions qui ont rassemblé des enseignants et des responsables d'Afrique et d'ailleurs. Si vous êtes un étudiant ou un enseignant africain, vous pourrez y trouver matière à réfléchir sur l'évolution de la façon d'apprendre dans les mois et années à venir.
Ce texte présente un portrait à la fois synthèse et critique de la question des MOOC (massive openonline courses) ou les CLOM (cours en ligne ouverts et massifs) en enseignement universitaire
Les MOOC, ces cours en ligne gratuits et ouverts à tous, continuent à faire régulièrement les choux gras de la presse. Bien que le buzz soit nettement retombé depuis la rentrée 2013, date du lancement de la plate-forme France Université Numérique par le gouvernement, le phénomène n'en continue pas moins d'évoluer à grande vitesse.
Au sens strict du terme, le MOOC est une des modalités de l'e-learning. C'est en effet un cours distribué par la voie numérique, que les participants suivant à distance de l'organisme qui le dispense.
"Le portail France Université Numérique (FUN) permet de découvrir des MOOC - cours en ligne ouvert et massif gratuits (descriptif, dates…) et de s'y inscrire directement… dont 7 MOOC informatique, Internet et numérique. Une actualité sur les MOOC est également disponible sur ce site très riche en contenus proposé par le Ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche. Mais il s'agit là seulement de la partie visible de l'iceberg!
Plus discrètement mais très intéressant, FUN propose également 9 guides méthodologiques pour concevoir et mettre en place des MOOC."
Conférence de Thierry Karsenti - septembre 2013
"Le MOOC est « ni rose, ni noir », c'est en tout cas ce que tient à démontrer Thierry Karsenti, Professeur en sciences de l'éducation à l'Université de Montréal et Titulaire de la Chaire de recherche du Canada. Il a récemment donné une conférence à l'Université de Montréal sur le sujet et a bien voulu nous accorder une interview."
Cette chronique retrace les grandes étapes de l'histoire des MOOC, ou Massive Open Online Courses, depuis l'apparition du MIT OpenCourseWare jusqu'à janvier 2013, en se focalisant sur les plates-formes américaines (Coursera, edX et Udacity). Elle présente les approches pédagogiques sous-tendant les différents modèles de cours et notamment la distinction entre MOOC connectivistes comme le premier MOOC francophone Itypa (cMOOC) et ceux orientés vers la transmission des connaissances (xMOOC).
Les documentalistes de l'académie de Besançon, à travers leur groupe DocTICE, proposent à partir du 10 février un MOOC consacré à la mise en place d'une posture d'apprentissage en continu via une utilisation optimisée des TIC et des démarches de mutualisation. L'objectif ultime est de favoriser la création de communautés de pratique perdurant au-delà de la durée du MOOC lui-même, et modifiant les pratiques professionnelles.
Les «Massive Online Open Courses» proposent des mini-cursus gratuits durant plusieurs semaines sur Internet, parfois gratifiés de certifications ou badges de compétences. Ils connaissent un immense succès... surtout chez les cadres de plus de 30 ans.
4 millions d'inscrits, 200 pays, 80 universités… Les MOOC (Massive Open Online Courses ou Cours en Ligne Ouverts et massifs) sont apparus en 2008. C'est un mode de formation à distance, par Internet, où professeurs et élèves sont géographiquement éloignés. Selon Wikipedia, certains cours réunissent 100 000 personnes. En France, Polytechnique et la Sorbonne ont créé leurs MOOCs. Démarrage prévu en Septembre 2013.
Les MOOC (Massive/Massively Online Open Courses) sont des cours en ligne ouvert qui réunissent un très grand nombre d'étudiants (jusqu'à plusieurs centaines de milliers, le record étant autour de 200 000 étudiants début 2013). Ils n'ont pas manqué d'intéresser de nombreux acteurs économiques et politiques qui voient en eux un successeur aux dispositifs de e-learning ou de formation à distance pour former un grand nombre de personnes.
Les cours en ligne massivement multi-apprenants voient se retrouver des centaines d'apprenants sur les réseaux sociaux, sur une plateforme de conférence où se déroulent les webinaires et sur le site du cours, pour échanger et laisser croître la connaissance sur un sujet donné...
Les "MOOC", les cours en ligne ouverts au plus grand nombre, souvent gratuits, arrivent à Polytechnique, à la rentrée. Alexandre Dana revient sur le succès du modèle et les raisons de sa remise en question.
1000 copies à corriger en moins d'une semaine. C'est une charge de travail fréquente quand on organise un MOOC. Comment évaluer des milliers de participants sans embaucher une armée d'examinateurs ? Passer uniquement par des quizz ou autres évaluations automatiques ? Certes on peut faire beaucoup de choses avec, mais vient un moment où la machine a ses limites. Les organisateurs de MOOC ont donc dû trouver une astuce : l'évaluation par les pairs. Retour sur l'un des procédés d'évaluation au cœur de l'essor des MOOC.
Les «cours en ligne ouverts et massifs» font phosphorer l'enseignement supérieur. Les Français rejoignent lentement ce «grand monopoly mondial de l'éducation» ouvert à tous.
On mesure souvent le succès d'un MOOC sur la base du nombre d'inscrits au lancement du cours. Ce paramètre reflète certainement l'intérêt pour le thème traité à un moment donné, l'efficacité de la campagne de communication et la visibilité du site où le cours est hébergé. De là à dire qu'il reflète le succès du cours, il y a un pas. Comment mesurer de façon pertinente le succès d'un cours? Retour sur la question sensible des indicateurs …
Avec des taux de décrochage parfois stratosphériques, comment peut-on prétendre que les Moocs puissent être efficaces ou même désirables en éducation ?