http://strategiesdesantementale.com est un mini-site crée à l’initiative de la Commission de la santé mentale du Canada avec le soutien du Centre pour la santé mentale en milieu de travail de la Great-West.
Il offre des ressources pour améliorer la sécurité psychologique en milieu de travail.
Interview du Dr Michel Vézina, Médecin-conseil, Institut national de santé publique du Québec (INSPQ) par l'émission "une Pilule une petite Granule" sur téléquéebec.
Pour voir l'article et l'émission
Un guide de l’Association paritaire pour la santé et la sécurité du travail du secteur affaires sociales (Québec)
Ce guide s’adresse à tout intervenant concerné par les problèmes psychologiques qui se manifestent au travail et dont l’origine provient d’une situation personnelle, professionnelle ou des deux. Il traite de quatre états émotifs souvent rencontrés chez les travailleurs et qui peuvent parfois engendrer des problèmes physiques ou de détresse psychologique importants :
- L’enthousiasme
- La stagnation
- La frustration
- L’apathie
Les premières manifestations de ces états y sont décrites pour mieux les identifier. L’intervenant y trouvera des indications sur les attitudes à adopter et sur les actions à entreprendre pour tenter de freiner tout processus de dégradation ou en faciliter la résolution.
Le Ministère de la Santé et des Services Sociaux du Québec vient de sortir un nouveau site rempli d'informations et d'aide sur la dépression et la maladie mentale.
La maladie mentale, qu'est-ce que c'est ?
Extrait du site :"Les maladies mentales ne sont pas des faiblesses personnelles. Le mot le dit : ce sont des maladies, et elles peuvent être soignées. La meilleure arme contre les préjugés à l'égard de la maladie mentale est l'information."
Le Haut conseil de la santé publique (HCSP) publie son rapport d’évaluation du Plan psychiatrie santé mentale 2005-2008. Il comprend un rapport principal, élaboré par un comité d’évaluation entre septembre 2010 et octobre 2011, qui présente les résultats d’un travail fondé sur une analyse documentaire, des auditions, deux études et une conférence évaluative. Il fait un état des lieux des réalisations et approfondit, pour huit thématiques ciblées, les résultats et le degré d’atteinte des objectifs ainsi que leur impact.
"L’Agence européenne pour la sécurité et la santé au travail a publié un rapport avec des exemples de bonnes pratiques pour la promotion de la santé mentale au travail.
La promotion de la santé mentale comprend toutes les activités qui exercent une influence positive sur la santé mentale. Ce qui, justement maintenant, nous apporte un bien-être mental et les facteurs qui améliorent notre bien-être mental sont les deux questions centrales de la promotion de la santé mentale. Une promotion efficace de la santé mentale serait une combinaison de la gestion des risques et de la promotion de la santé.
Dans le rapport de bonnes pratiques sur la promotion de la santé mentale de l’Agence européenne pour la sécurité et la santé au travail, vous trouverez plus d’information sur la façon d’approcher la promotion de la santé mentale à partir d’une approche globale en vue de renforcer et de promouvoir la santé, la sécurité et le bien-être des travailleurs au travail. Quelques cas dans le rapport sont particulièrement intéressants pour leur approche innovante et créative."
La dérive sectaire est un phénomène en pleine expansion.
Contrairement aux idées reçues, le phénomène ne concerne pas
uniquement des personnes rendues fragiles par la maladie, la solitude,
les difcultés de la vie, ou en recherche d’un certain ésotérisme. Il
existe un grand nombre de victimes de mouvements sectaires parfaitement
insérées dans la société et sans difcultés particulières.
Selon un sondage réalisé pour le Service d’information du
Gouvernement par l’institut IPSOS en septembre2010, 25 % des
Français ont déjà été personnellement en contact avec une secte
(soit 15millions de personnes) et 20 % d’entre eux connaissent
dans leur entourage social, amical ou professionnel, une personne
qui a été victime de dérives sectaires (soit 13millions de personnes).
Pour 66 % des Français, les sectes représentent une menace pour la
démocratie, pour 42 % d’entre eux une menace pour leur entourage
et pour 30 % une menace pour eux-mêmes. Ces chiffres montrent
l’exacte perception par les Français de ce phénomène et des dangers
qu’il représente. Ils révèlent surtout son ampleur puisqu’un Français
sur cinq aurait été confronté à une difculté d’ordre sectaire.
La diversication du phénomène sectaire, ses mutations rapides
et sa capacité de changement ont nécessité la mobilisation de tous
les services de l’État qui constatent la prolifération de petites structures,
diffuses et mouvantes. La Miviludes relève pour sa part que
la manipulation mentale, qui caractérise la dérive sectaire est, dans
la majorité des cas, l’oeuvre de pseudo thérapeutes difcilement
identiables car opérant de manière isolée, même s’ils sont de plus
en plus souvent organisés en réseau et tirent prot de la publicité
élargie permise par l’internet.
L’action contre les dérives sectaires menée par le Gouvernement
est dictée par le souci de concilier la lutte contre les agissements de
certains groupes et/ou individus qui exploitent la sujétion physique
ou psychologique dans laquelle se trouvent placés leurs membres
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et/ou leurs clients, avec le respect des libertés publiques et du principe
de laïcité.
Le mot « secte » utilisé dans le langage courant est une notion
de fait. Il n’existe aucune dénition juridique de la secte, et aucun
texte de loi n’interdit l’appartenance à une secte. Respectueux de
toutes les croyances et dèle au principe de laïcité, le Législateur
s’est toujours refusé à dénir les notions de secte et de religion.
Pour les mêmes raisons, il n’existe pas dans la loi de dénition de la
notion de dérive sectaire.
Il s’agit en réalité d’un concept opératoire, permettant de déterminer
un type de comportements bien précis qui nécessitent une
réaction de la part de la puissance publique.
Plusieurs critères d’identication ont été dégagés par les commissions
d’enquête parlementaires dédiées au phénomène:
– la déstabilisation mentale ;
– le caractère exorbitant des exigences nancières ;
– la rupture avec l’environnement d’origine ;
– l’existence d’atteintes à l’intégrité physique ;
– l’embrigadement des enfants ;
– le discours antisocial ;
– les troubles à l’ordre public ;
– l’importance des démêlés judiciaires ;
– l’éventuel détournement des circuits économiques traditionnels ;
– les tentatives d’inltration des pouvoirs publics.
« Le Directeur Général de l’ARS arrête les documents composant le projet régional de santé (PRS) après avoir recueilli les avis de la conférence régionale de la santé et de l’autonomie (CRSA), du Préfet de région et des collectivités territoriales (conseil régional, conseils généraux, communes). A compter de leur saisine, ces instances et autorités disposent de deux mois pour transmettre leur avis à l’ARS »
"Une équipe Inserm vient d’identifier, chez la souris, un nouveau déterminant de la réponse au stress : l’altération d’une protéine appelée OCT2 augmente en effet cette réponse, rendant les animaux plus vulnérables à un stress répété. Cette découverte renforce l’idée selon laquelle les interactions entre gènes et environnement participent à la susceptibilité individuelle au stress.
© Inserm, P. Latron
Unité Inserm 930 "Imagerie et Cerveau"
"Un stress répété entraine, chez certains individus seulement, un risque de dépression. Cette variabilité s’expliquerait entre autres par une différence dans l’activité du produit de certains gènes, en plus de l’exposition au stress", selon Sophie Gautron*, coauteur d’une nouvelle étude Inserm sur le sujet. Les résultats de ses travaux menés chez la souris vont dans le sens d’une interaction gène-environnement pour expliquer la vulnérabilité au stress. Les chercheurs viennent en effet de montrer qu’une protéine nommée OCT2, un transporteur de cation organique présent dans les circuits neuronaux liés au stress, peut modifier la réponse physiologique au stress et accroitre les symptômes dépressifs qui résultent d’un stress répété.
L’équipe s’est intéressée à cette protéine car de précédents travaux ont montré qu’elle était sensible à la corticostérone, l’hormone du stress. Pour en savoir plus, les auteurs ont aboli l’expression du gène OCT2 chez des rongeurs et les ont soumis à un stress répété. Ils ont alors constaté une plus grande sensibilité des animaux à ce stress, avec davantage de symptômes dépressifs comme une diminution des soins autonomes, des troubles de mémoire spatiale ou encore des problèmes d’interaction sociale. Ces souris présentaient en outre des niveaux plus élevés de corticostérone et l’altération d’au moins une voie de signalisation impliquée dans le stress."
"Une protéine produite par certaines bactéries intestinales qui serait à l’origine des troubles du comportement alimentaire (TCA) tels que l’anorexie mentale, la boulimie, l’hyperphagie. Cette découverte ouvre de nouvelles perspectives de diagnostic et de traitement spécifique.
Informations complémentaires
Pour en savoir plus, lire le communiqué de presse
A lire aussi, notre dossier d’information sur l’anorexie
Les troubles du comportement alimentaire (TCA) tels que l’anorexie mentale, la boulimie, l’hyperphagie touchent environ 5% à 10% de la population générale sans que l’on connaisse les mécanismes biologiques en cause. Des chercheurs de l’Unité Inserm 1073 "Nutrition, inflammation et dysfonction de l’axe intestin-cerveau" (Inserm/Université de Rouen) révèlent l’implication d’une protéine produite par certaines bactéries intestinales qui serait à l’origine de ces troubles. Les anticorps produits par l’organisme contre cette protéine réagissent aussi avec la principale hormone de la satiété en raison d’analogies de structures. Selon les chercheurs, ce mécanisme qui induit des variations de la prise alimentaire pourrait à terme être corrigé.
Ces résultats ont publiés en ligne le 7 octobre dans la revue Translational"