Santé et conditions de vie sont très liées. La précarité de
celles-ci se révèle un déterminant important des problèmes
de santé. La lutte contre la précarité intègre une forte préoccupation
des questions de santé, qu’elle soit physique,
mentale ou sociale. Dés lors, les actions doivent s’adapter
à leurs publics et prendre des dispositions particulières.
Ce document présente les résultats des questions insérées par l’Agence nationale pour la cohésion sociale et l’égalité des chances (L’Acsé) dans l’enquête « Conditions de Vie et Aspirations des Français » du CRÉDOC. Trois grands thèmes sont abordés :
1. Le degré de préoccupation de l’opinion vis-à-vis de plusieurs problèmes sociétaux : le traitement de la pauvreté, l’insertion professionnelle des jeunes, les discriminations, l’insécurité, les quartiers dits « sensibles », les inégalités de revenus et l’intégration des immigrés en France.
2. Le regard porté sur les quartiers dits « sensibles » : l’opinion considère-t-elle que la situation s’est améliorée ou au contraire détériorée ces dernières années ? Quelle représentation la population a-t-elle des quartiers « sensibles » ? Quelle serait la mesure la plus efficace pour y améliorer la situation ? Quelles actions l’Etat devrait-il mener en priorité ?...
3. L’état de l’opinion vis-à-vis des discriminations. Quelles sont les discriminations ressenties comme les plus préoccupantes ? Selon la couleur de la peau, entre les hommes et les femmes, envers les personnes en situation de handicap, selon l’âge, l’état de santé, l’orientation sexuelle… ? Dans quel secteur les discriminations sont-elles perçues comme les plus importantes ? Quels sont les axes d’intervention de l’Etat qui sont jugés les plus efficaces pour lutter contre les discriminations ?...
Les catégories sociales continuent fortement de structurer la société française. Les explications de Valérie Schneider et de Louis Maurin de l’Observatoire des inégalités.
A la demande de la Direction Générale de la Cohésion Sociale, le Credoc a enquêté pour connaître la perception de la cohésion sociale par la population, les indicateurs tentant de mesurer la cohésion sociale en France, les acteurs les plus à même d’améliorer la cohésion sociale.
Neuilly-sur-Seine d’un côté, Roubaix de l’autre : deux villes très différentes, mais aussi très inégalitaires. Saint-Nazaire est la plus égalitaire. L’Observatoire des inégalités dévoile le premier classement des grandes villes selon le niveau des inégalités de revenus.
Neuilly-sur-Seine et Paris sont les deux grandes villes françaises les plus inégalitaires en terme de revenus, si on utilise comme mesure l’indice de Gini [1]. Ce sont principalement des communes de la région parisienne qui arrivent en tête des villes les plus riches. L’Ile-de-France reste, de loin, le principal lieu de concentration des instances de décisions économiques, politiques, culturelles et par là même des hauts revenus et des gros patrimoines.
Mais les inégalités se creusent aussi par le bas. Ainsi, Roubaix apparaît au troisième rang des villes les plus inégalitaires, toujours selon l’indice de Gini, parce que les pauvres y sont encore plus démunis qu’ailleurs et que s’y maintient également une population aisée (même si cette dernière a peu à voir avec celle de Neuilly-sur-Seine).
Notre classement permet de mieux comprendre la disparité des territoires. Parler des "inégalités" en général, n’a pas la même signification à Sarcelles, à Versailles ou à Pessac. La perception que chacun a des inégalités dépend aussi du territoire où il vit. Attention tout de même. Il s’agit encore de données très rudimentaires, qui invitent à la plus grande prudence. Elles sont en particulier établies avant impôts et prestations sociales, ce qui tend à exagérer les inégalités. On ne sait rien non plus des niveaux de vie réels des très riches, les 5 ou 1 % du haut de la pyramide. Bref : il faut utiliser ces données comme des ordres de grandeurs significatifs d’une situation globale et non les interpréter à la virgule près. Il sera surtout intéressant de mesurer comment ce classement évoluera à l’avenir.
Rapport d’Eurofound (Fondation Européenne pour l’amélioration des conditions de vie et de travail)De nombreux pays européens ont vu le niveau élevé de l’immigration dans toutes les régions du monde dans les deux dernières décennies et la population des minorités visibles ethniques a augmenté rapidement.Ce rapport présente les résultats d’un programme de recherche analysant la qualité de vie dans des quartiers présentant une grande diversité ethnique dans les pays de l’Union Européenne des 15 (Etats membres avant l’élargissement de 2004).Les résultats confirment que la pauvreté matérielle est souvent combinée avec des degrés plus élevés d’exclusion sociale dans ces quartiers. La qualité de vie perçue est également plus faible dans ces zones et en général ils ont des niveaux plus élevés de tension sociale.D’un point de vue politique, il souligne la nécessité d’une approche intégrée et complète d’intervention sociale et politique du logement dans les communautés touchées à haute diversité des quartiers, avec une forte implication des communautés locales.
Ce guide a pour vocation de soutenir
la création d’ateliers cuisine avec des
publics en situation de précarité en :
• motivant ceux qui souhaitent le mettre
en place ;
• facilitant l’élaboration, la mise en oeuvre
et l’évaluation de l’atelier.
Ces 30 dernières années, l’écart entre les riches et les pauvres s’est creusé dans la plupart des pays de l’OCDE. Cette évolution s’est produite au cours d’une longue période de croissance économique, avant la Grande Récession. Que va-t-il se passer alors que 200 millions d’individus sont au chômage dans le monde et que les perspectives de croissance sont médiocres ? De nouvelles analyses de l’OCDE indiquent que le mouvement de creusement des inégalités n’est pas inéluctable : les gouvernements peuvent et doivent agir.
Avis du Conseil National de l’Alimentation (CNA)
Avec ce document le CNA offre un état des lieux, concernant tant l’insécurité alimentaire en France et en Europe, et les dispositifs actuels de réduction de cette insécurité en France.
Cet état des lieux conduit le CNA à recommander l’évolution du système d’aide alimentaire.
Les principales recommandations :
- la réalisation d’études à l’échelle nationale visant à améliorer la connaissance des personnes en situation d’insécurité alimentaire
- un financement pérenne des dispositifs d’aide alimentaire
- de nouveaux dispositifs juridiques à l’échelle européenne
- un encouragement du mécénat et du bénévolat de compétences
- des actions de formation bénévoles des associations d’aide alimentaire
- une évolution des dispositifs d’aide alimentaire et d’aides générales
- un approfondissement des réflexions données
Faisant suite à la stratégie de Lisbonne, la stratégie européenne
UE2020 adoptée par le Conseil européen en juin 2010 met en avant
une cible communautaire quantifiée portant sur la réduction de la
pauvreté et de l’exclusion. Cette cible consiste en une réduction de
20 millions au moins du nombre de personnes pauvres ou exclues
au cours de la décennie, soit un réel enjeu au vu du contexte actuel
de crise économique. Elle repose sur un indicateur nouveau prenant
en compte à la fois la pauvreté monétaire, la pauvreté en termes de
conditions de vie et le sous-emploi au sein des ménages.
L’adoption de cette cible quantifiée peut apparaître au plan commu-
nautaire comme une étape supplémentaire de fixation de normes
communes dans un ensemble qui reste hétérogène, cette cible euro-
péenne faisant notamment l’objet d’une déclinaison en 27 cibles
natio nales.
Cette ambition européenne de lutte contre la pauvreté prend d’ailleurs
appui sur des démarches déjà à l’oeuvre dans un certain nombre
d’États membres. En effet, plusieurs gouvernements européens
avaient mis en place au cours de la dernière décennie des cibles
quantifiées de réduction de la pauvreté.
Les cibles européennes quantifiées
pour réduire la pauvreté et l’exclusion
Conférence le "L'inclusion dans tout ses états..." le 7 février prochain à l'initiative de l'Association des paralysés de France (APF).
Une conférence "L'inclusion dans tout ses états..."
L’inclusion est à la fois un processus et un objectif qui ne peut se résumer à une question de lutte contre les inégalités ou contre les discriminations.
Elle concerne l’ensemble des citoyens. C’est une nouvelle façon de penser la société, le vivre ensemble ; c’est un choix de société et donc un choix politique, une société qui se conçoit pour tous, s’adapte à tous, quelles que soient les différences, et qui permette et demande à chaque citoyen d’y participer.
A partir de témoignages et d’approfondissements théoriques: (approches socio-politique, réglementaire et européenne….), cette journée se proposera d’apporter un éclairage sur l’inclusion, les incidences sur les politiques publiques ainsi que sur les actions des professionnels.
Organisée le 7 février 2013, à Lille, cette conférence s’adressera à l’ensemble des acteurs et permettra de « poser » le socle, le concept et les références communes de l’inclusion.
Cette conférence accueillera également les animateurs des rencontres territoriales présentées dans le point suivant.
Cette conférence réunira 300 personnes, usagers, professionnels, bénévoles, acteurs économiques et institutionnels. (Accord UNIFAF en cours de demande)
Cette conférence est organisée par APF Formation et avec le soutien de la Ville de Lille et de l’ARS
Plus d'informations, sur le site dédié : http://inclusionnpdc.fr.
L'étude Abena 2011-2012 sur l'alimentation et l'état nutritionnel des bénéficiaires de l'aide alimentaire a été réalisée de novembre 2011 à mi-avril 2012 dans six zones urbaines françaises (Paris, Marseille, Grand-Dijon, Seine-Saint-Denis, Val-de-Marne et Hauts-de-Seine) auprès de 2 019 personnes. Elle a été reconduite après une première enquête menée en 2004 et 2005 dans quatre zones urbaines communes (Paris, Marseille, Grand-Dijon, Seine-St-Denis) auprès d’un échantillon de 1 164 personnes. Abena 2011-2012 permet d’actualiser les données sur les comportements alimentaires et l’état nutritionnel de cette population mais aussi d’analyser les évolutions observées depuis 2004.