pont commun avec la reflexion écologiste de Castoriadis
Comment, dans chaque pays, les citoyens réagissent-ils face à l'augmentation des inégalités ? Sont-ils satisfaits de l'action de leurs gouvernements ? Quatre Français sur cinq estiment que le système économique favorise les riches. Un constat partagé en Italie, au Brésil ou en Russie. Et les citoyens n'ont pas suffisamment prise sur les décisions politiques, estiment les Allemands comme les Chinois. C'est ce que révèle un sondage proposé par la Confédération syndicale internationale (CSI) dans une quinzaine de pays. Pouvoir d'influence des entreprises, efficacité des gouvernements ou rôle des syndicats y sont passés au crible.
Arnie Gundersen expose "ce qui se passerait si le bâtiment du réacteur 4 s’effondrait et que la piscine se vidait de son eau."
"Les assemblages combustibles sont suffisamment chauds pour devoir être refroidis sous eau. S’ils n’étaient refroidis qu’à l’air, ils prendraient feu. Les gaines en zircaloy [alliage à base de zirconium] qui contiennent les pastilles de combustible réagiraient avec l’oxygène, provoquant un incendie. Et c’est un incendie qui, une fois déclenché, ne peut pas être éteint en l’aspergeant d’eau. L’eau le rendrait pire encore. Le combustible nucléaire devrait brûler entièrement avant que l’incendie ne s’éteigne. Avec un tel incendie, toute la radioactivité du combustible s’élèverait dans l’atmosphère et se disperserait au-dessus du Japon et du monde. […]
Interview Dès le premier sommet de la Terre de 1972, le chercheur américain Dennis Meadows partait en guerre contre la croissance. A la veille de la conférence «Rio + 20», il dénonce les visions à court terme et dresse un bilan alarmiste.
Avons-nous un moyen de maintenir le mode de vie des pays riches ? Non. Dans à peine trente ans, la plupart de nos actes quotidiens feront partie de la mémoire collective, on se dira : «Je me souviens, avant, il suffisait de sauter dans une voiture pour se rendre où on voulait»
Par Charlotte Nordmann
Le « développement durable » est-il une notion soute-nable ? L’écologie est-elle soluble dans le productivisme et le capitalisme ? L’écologie vise-t-elle à relever un défi simplement technique, ou doit-elle poser dans toute sa radicalité une question politique ? Pour André Gorz, la réponse ne fait aucun doute : l’écologie politique doit être ancrée dans la critique du mode de production capitaliste et de l’aliénation dans le travail, et, loin de légitimer l’accroissement du pouvoir des experts, elle doit au contraire viser la réappropriation par les individus de la maîtrise sur leur vie.
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