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G Hald's List: ::: Crises

    • Trump dit vouloir réguler Wall Street et ses spéculations financières, en imposant davantage les traders et les fonds d’investissement, en voulant notamment séparer banques d’affaires qui spéculent sur les marchés et banques commerciales qui gèrent les comptes des particuliers et des entreprises. Cette séparation existait jusqu’en 1999 avant d’être définitivement abolie par… Bill Clinton. Cette dérégulation a en partie conduit à la crise financière de 2008, qui a elle-même provoqué une augmentation sans précédent de la pauvreté.
  • May 19, 14

    Comment, dans chaque pays, les citoyens réagissent-ils face à l'augmentation des inégalités ? Sont-ils satisfaits de l'action de leurs gouvernements ? Quatre Français sur cinq estiment que le système économique favorise les riches. Un constat partagé en Italie, au Brésil ou en Russie. Et les citoyens n'ont pas suffisamment prise sur les décisions politiques, estiment les Allemands comme les Chinois. C'est ce que révèle un sondage proposé par la Confédération syndicale internationale (CSI) dans une quinzaine de pays. Pouvoir d'influence des entreprises, efficacité des gouvernements ou rôle des syndicats y sont passés au crible.

    • « Plus de trois quarts des personnes interrogées estiment que le système économique favorise les riches », pointe la CSI. Ce sentiment est partagé par 90% des Italiens, des Brésiliens et des Russes interviewés (79% des Français). Dans ce système capitaliste jugé de plus en plus inéquitable, 84% des sondés pensent que « les citoyens ordinaires » n’ont pas assez d’influence, y compris au sein des démocraties représentatives. Il est logique que 89% des Chinois et des Russes déclarent avoir peu de prise sur leur gouvernement. Problème : 90% des Italiens et des Français, 86% des Allemands et des États-uniens interrogés ressentent la même chose !
    • 7% des sondés déclarent ne pas disposer d’ « assez d’argent pour les biens de premières nécessités », contre 10% en moyenne (et 16% en Italie).

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    • Là où le M5S a été particulièrement innovant, c’est qu’il a réussi, malgré des valeurs de base ancrées à gauche, à se présenter de façon transversale. C’est du moins ce qu’estime Alberto di Majo. Le programme de Beppe Grillo est ainsi fait qu’«un électeur de gauche y trouvera son compte, par exemple dans le fort engagement pour que l’école et la santé restent publiques et bénéficient de plus d’investissements; et un électeur de droite se reconnaîtra dans l’attention aux petites et moyennes entreprises tout comme dans l’abolition de l’IMU», l'impôt local créé par Monti.
    • Sans compter le point qui rassemble tous les grillini, tous bords politiques confondus: «une approche de la politique fondée sur la démocratie directe, sur la participation directe des citoyens à la politique», explique Di Majo.

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    • Les expulsions sont en augmentation depuis dix ans. Cette année encore, on assiste à une hausse de 9 % des décisions de justice. Cela prend une ampleur dramatique. Le gros des expulsions est lié à des motifs d’impayés : les loyers ont augmenté de 50 % en dix ans, sans que les revenus suivent en proportion.
    • Car à la fin, il faut avoir un peu de suite dans les idées et, si ça n’est pas trop demander, procéder logiquement. En l’occurrence, la prémisse réside dans le constat que nous vivons une de ces époques historiques de surendettement généralisé – et passons sur le fait que ce surendettement de tous les agents (ménages, institutions financières, Etats) est le produit même du néolibéralisme… – : les ménages se surendettent sous l’effet de la compression salariale ; les banques se surendettent pour tirer, par « effet de levier », le meilleur parti des opportunités de profit de la déréglementation financière ; les Etats se surendettent par abandon de recettes fiscales sous le dogme de la réduction des impôts (pour les plus riches). De cet énorme stock de dette, il va bien falloir se débarrasser. Or la chose ne peut se faire que selon deux options : soit en préservant les droits des créanciers – l’austérité jusqu’à l’acquittement du dernier sou –, soit en allégeant le fardeau des débiteurs – par l’inflation ou le défaut. Nous vivons à l’évidence en une époque qui a choisi de tout accorder aux créanciers. Que pour leur donner satisfaction il faille mettre des populations entières à genoux, la chose leur est indifférente. C’est à cette époque qu’il faut mettre un terme.
    • Alors défaut. Au minimum celui de la part de dette indiscutablement assignable à la finance elle-même, soit pour la France, les 20 points de PIB qui séparent 2007 de 2011, les 32 points de l’Espagne, les 45 points du Portugal… les 83 points de l’Irlande, etc.

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    • Le président du gouvernement espagnol Mariano Rajoy a présenté mercredi un vaste plan d'augmentation des prélèvements obligatoires et de diminution des dépenses publiques destiné à réduire le déficit de l'Etat de 65 milliards d'euros en deux ans et demi.
    • il a annoncé une hausse de trois points de la TVA, à 21%,

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    • Pour Hiroaki Koide, professeur à l’Institut de Recherche Nucléaire Universitaire de Kyoto, "Si la piscine devait s’effondrer à cause d’un nouveau gros séisme, les émissions de matières radioactives seraient énormes : une estimation prudente donne une radioactivité équivalente à 5000 fois la bombe nucléaire d’Hiroshima."
    • Arnie Gundersen expose "ce qui se passerait si le bâtiment du réacteur 4 s’effondrait et que la piscine se vidait de son eau."

        

      "Les assemblages combustibles sont suffisamment chauds pour devoir être refroidis sous eau. S’ils n’étaient refroidis qu’à l’air, ils prendraient feu. Les gaines en zircaloy [alliage à base de zirconium] qui contiennent les pastilles de combustible réagiraient avec l’oxygène, provoquant un incendie. Et c’est un incendie qui, une fois déclenché, ne peut pas être éteint en l’aspergeant d’eau. L’eau le rendrait pire encore. Le combustible nucléaire devrait brûler entièrement avant que l’incendie ne s’éteigne. Avec un tel incendie, toute la radioactivité du combustible s’élèverait dans l’atmosphère et se disperserait au-dessus du Japon et du monde. […]

  • Jul 01, 12

    Interview Dès le premier sommet de la Terre de 1972, le chercheur américain Dennis Meadows partait en guerre contre la croissance. A la veille de la conférence «Rio + 20», il dénonce les visions à court terme et dresse un bilan alarmiste.

    • Vous semblez penser que l’humanité n’a plus de chance de s’en sortir ?
       

      Avons-nous un moyen de maintenir le mode de vie des pays riches ? Non. Dans à peine trente ans, la plupart de nos actes quotidiens feront partie de la mémoire collective, on se dira : «Je me souviens, avant, il suffisait de sauter dans une voiture pour se rendre où on voulait»

    • On me parle souvent de l’image d’une voiture folle qui foncerait dans un mur. Du coup, les gens se demandent si nous allons appuyer sur la pédale de frein à temps. Pour moi, nous sommes à bord d’une voiture qui s’est déjà jetée de la falaise et je pense que, dans une telle situation, les freins sont inutiles. Le déclin est inévitable.

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    • On estime à 6,6 Millions de personnes - dont 1,7 millions d’enfants - les bénéficiaires de l’aide sociale d’Hartz IV. Les 4,9 millions d’adultes sont en réalité des travailleurs pauvres employés moins de 15 heures par semaine. En mai 2011, les statistiques officielles faisaient désormais état de 5 millions de Minijobs, avec une augmentation de 47,7% devancé par un boom de l’intérim qui atteint 134%. Ces formes de contrats sont également très répandues chez les retraités : 660 000 d’entre eux combinent leurs pensions à un Minijob [8]. Une partie importante de la population, 21,7 %, est employée à temps partiel en 2010.
    • En outre, 2 millions d’employés gagnent Outre-Rhin moins de 6 euros de l’heure et en ex-RDA, ils sont nombreux à vivre avec moins de 4 euros par heure, c’est-à-dire moins de 720 euros par mois pour un temps complet. Résultat, les travailleurs pauvres représentent près de 20 % des employés allemands.

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    • Le 21 février, l’Assemblée nationale se prononcera sur le « Mécanisme européen de stabilité » (MES). Voulu par Nicolas Sarkozy et Angela Merkel, ce complexe traité instaure une sorte de FMI européen. Il aura « pour but de mobiliser des ressources financières et de fournir, sous une stricte conditionnalité (…), un soutien à la stabilité à ses membres qui connaissent ou risquent de connaître de graves problèmes de financement ». En clair, le MES devrait être en mesure d’avancer des fonds aux États de la zone euro qui rencontreraient des difficultés pour emprunter directement auprès des marchés financiers.
    • Le MES en tant que tel n’est pas un traité, mais une société financière, basée au Luxembourg, dont les actionnaires sont les 17 États de la zone euro. Le capital est fixé à 700 milliards d’euros.

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    • La démocratie est dispensable puisqu’on sait déjà très bien ce qu’il faut faire – il n’y a qu’à le faire ! Des épisodes tels que celui du 18 avril, mais on en trouverait centaines d’équivalents, ont au moins le mérite de faire percevoir distinctement à quel degré intense la finance fait de la politique : elle se pose en tiers intrus au contrat social, y impose ses réquisits au point d’évincer ceux du peuple, pour finir à la limite par s’ériger en corps politique de substitution – comme en témoignent assez les politiques publiques désormais implicitement ou explicitement (la réforme des retraites !) agencées pour son seul bon plaisir (« conserver à la France son AAA… »)
    • Après le marché des droits à polluer pour le climat, la mise en place d’un marché de la biodiversité, avec des droits de compensation et des « mécanismes de développement vert », est à l’ordre du jour. Ce sera sur la table de la prochaine conférence sur la biodiversité au Japon, en octobre. Un tel « marché » induit la possibilité de détruire la biodiversité quelque part à condition de la remplacer ailleurs. Il se met déjà en place. La Caisse des dépôts a créé une filiale pour gérer ce genre de titres.
  • Aug 23, 10

    Par Charlotte Nordmann
    Le « développement durable » est-il une notion soute-nable ? L’écologie est-elle soluble dans le productivisme et le capitalisme ? L’écologie vise-t-elle à relever un défi simplement technique, ou doit-elle poser dans toute sa radicalité une question politique ? Pour André Gorz, la réponse ne fait aucun doute : l’écologie politique doit être ancrée dans la critique du mode de production capitaliste et de l’aliénation dans le travail, et, loin de légitimer l’accroissement du pouvoir des experts, elle doit au contraire viser la réappropriation par les individus de la maîtrise sur leur vie.

    • Gorz nous rappelle ainsi que le mouvement écologique est né bien avant que la survie de l’humanité ne soit mise en question : son enjeu est à l’origine la lutte contre « la destruction de la culture du quotidien par les appareils de pouvoir économiques et administratifs », de sorte que la défense de la « nature » doit ici s’entendre moins comme la défense d’un « milieu naturel » que comme celle d’un « monde vécu » (p. 49), où les individus peuvent s’épanouir parce qu’ils sont capables de le comprendre, d’y agir et de le maîtriser. L’engagement de Gorz dans le mouvement de l’écologie politique a d’abord ce sens, celui de la recherche des moyens de maximiser l’autonomie des individus, leur libération vis-à-vis tant de la nécessité matérielle que des contraintes construites par l’organisation capitaliste du procès de travail. Sa question est donc moins celle des rapports de l’homme à « la Nature », comme entité absolutisée, que celle des rapports des hommes à leur milieu, au monde vivant, naturel mais aussi social, dans lequel ils s’inscrivent. Il va ainsi jusqu’à mettre en garde contre les risques de «pétainisme vert, d’écofacisme » ou de «communautarisme naturaliste » (p. 15) que porte en germe le respect de principe pour « la Nature », antérieur à la considération de l’« exigence éthique d’émancipation du sujet ».

    •  Si l’on estime que les impératifs écologiques relèvent simplement de la science, et non de la politique, on pourra accepter qu’ils soient mis en oeuvre de façon autoritaire, par des lois et des règlements contraignants, des « taxations, des subventions et des pénalités » (p. 46), qui déposséderont plus encore les individus de leur capacité de décider collectivement de leur vie, sans changer rien aux mentalités ni aux valeurs construites par le système économique et social actuel. Les conséquences de la reconnaissance de l’urgence écologique iraient alors radicalement à l’encontre de la recherche d’un accroissement de l’autonomie collective des individus : « La prise en compte des contraintes écologiques se traduit ainsi, dans le cadre de l’industrialisme et de la logique du marché, par une extension du pouvoir techno-bureaucratique» (p. 47).
      • pont commun avec la reflexion écologiste de Castoriadis

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