La libération de la parole et des passages à l’acte islamophobe depuis les attentats de janvier 2015 révèlent l’ampleur du « racisme respectable » au sein de la gauche française. Cela nous conduit à republier un de nos textes, publié pour la première fois en avril 2012 dans la revue Que faire ?
"Les familles de plus de 120 manifestants interpellés mardi en Birmanie n'ont pas pu avoir accès à eux mercredi, après une répression policière rappelant les pires heures de la junte. La violente répression contre cette manifestation étudiante a suscité des critiques, de Bruxelles à Washington, et sur la scène intérieure, du parti de l'opposante et prix Nobel de la paix Aung San Suu Kyi. Des parents se sont réunis devant la prison de la région de Letpadan, où ils supposaient que leurs enfants étaient détenus. Aucun n'a pu avoir accès à eux. "Nos droits ne sont pas respectés!", ont-ils seulement pu entendre des détenus crier, lors de leur transfert au tribunal par camions, a entendu un photographe de l'AFP sur place. "Nous n'avons pas encore vu notre fille. Personne n'a encore été autorisé à les rencontrer. Ils disent qu'ils dressent la liste", explique Ne Win, père d'une étudiante figurant parmi les meneurs de la fronde, Phyo Phyo Aung. Il se dit prêt à camper devant la prison jusqu'à ce qu'il soit rassuré sur l'état de santé de sa fille. Khin Moe Moe, mère de l'un des manifestants interpellés, Win Htal Kaung Myat, confie aussi son angoisse à l'AFP, alors que plusieurs manifestants ont été blessés. "Je suis inquiète pour lui car il est blessé. Je veux savoir où il se trouve et ce que je peux faire pour lui", a-t-elle lancé au sujet de son fils de 26 ans, enseignant et membre de la Ligue nationale pour la démocratie (LND), le parti d'Aung San Suu Kyi."
Le livre noir de l’occupation israélienne. Les soldats racontent, sorti le 9 octobre dernier aux éditions Autrement, donne un aperçu des neuf cent cinquante histoires collectées par l’association israélienne Breaking the Silence (« Briser le silence ») depuis 2004. Yehuda Shaul, ancien soldat de l’armée israélienne de mars 2001 à mars 2004 a voulu montrer le vrai visage de l’occupation militaire : ses buts véritables, ses exactions et son inefficacité. Une démarche compliquée dans un pays où le service militaire est obligatoire et dure deux ans pour les filles, trois pour les garçons. Au mieux, les briseurs de silence sont traités de menteurs, au pire de traîtres. Rencontre avec l’un d’entre eux.
"En 1943, Hanuš Hachenburg a 13 ans. Interné dans un camp de concentration en Tchéquie, il écrit clandestinement une pièce de théâtre. L’intrigue évoque un dictateur qui crée un fantôme à partir des ossements de son peuple, pour que les gens pensent comme lui. Ce texte à l’humour glaçant avait presque disparu. Il a été exhumé et édité pour la première fois par Claire Audhuy, une Strasbourgeoise spécialisée dans les théâtres de l’extrême."
Cela fait maintenant 30 ans que la plus longue grève de l'histoire britannique a pris fin. Le 3 mars 1985, l'Union Nationale des Mineurs a voté à contrecœur pour la fin de cette grève, qui s'est étalée sur un an. Près de 200 000 mineurs ont participé à ce conflit industriel, lequel était perçu comme une bataille opposant les mesures économiques de Margaret Thatcher à la classe ouvrière. Cette année a été marquée par des violences entre les mineurs et les forces de l'ordre inflexibles et militarisés, qui tentaient à la fois d'assister les briseurs de grève et de maintenir la production de charbon à un certain niveau.
Reportage à Istanbul Pendant les quinze premiers jours de juin, un large pan de la société turque s'est opposé, dans la rue, à la politique et au (...)
The settlers have become the victims, according to those attacking Israeli journalist Amira Hass, note authors.
Le “califat islamique” a délié les langues. Les critiques ne visent plus seulement les mauvaises interprétations de la religion, mais la religion elle-même.