La conception de jeu permet donc de mobiliser l’attention de l’enfant pour lui faire apprendre efficacement son cours mais il développe de nombreuses qualités « non scolaires » :
Sociabilité : le game designer doit faire preuve d’empathie vis-à-vis du joueur, il doit s’extraire de sa logique propre pour considérer sa création d’un point de vue naïf.
Design thinking : les élèves sont amenés à réaliser rapidement un prototype de leur jeu pour en tester le concept auprès de leurs camarades puis à le modifier de manière itérative avec une boucle de feedback courte.
Collaboration : un jeu se conçoit et se produit à plusieurs
Bidouille : ou hacking, comme le relève Katie Salen les élèves doivent apprendre à trouver les moyens qu’il leur faut en utilisant ou en détournant les moyens disponibles au moment où ils en ont besoin.