Emmanuel BETHOUX's List: Etablissement catholique d'enseignement

Nous proposons à cette fin et pour mobiliser les énergies des Etats Généraux de l'animation dans l'Enseignement catholique, du 14 au 16 février 2011. Une prise de conscience s'impose : un changement assez radical du système éducatif est en cous et on n'en mesure peut-être pas suffisamment la portée. Aujourd'hui, pour un élève, le professeur n'est plus le seul détenteur du savoir. Il peut accéder au savoir par bien d'autres canaux : il suffit de cliquer sur Internet. Une telle évolution doit conduire doit inévitablement conduire inévitablement à un changement de posture des enseignants. Il faut donc accompagner les enseignants dans l'évolution qu'apporte notamment le multimédia sur le plan pédagogique. Il est aussi nécessaire de prendre en compte la mobilité des élèves. Aujourd'hui plus qu'autrefois, ils sont amenés à se déplacer sur l'espace national, dans l'espace européen et parfois au-delà. La problématique de l'apprentissage des langues, l'enseignement à distance et le temps scolaire doivent être pensés et intégrés. L'Enseignement catholique a donc bien des chantiers à explorer, mais aussi des expériences déjà en cours à valoriser.

Rejoindre l'Enseignement catholique, pourquoi pas vous ?
  
  « Il y a de l'emploi ! souligne Eric de Labarre. Dans nos établissements, les jeunes professeurs ne sont pas laissés seuls face à des difficultés d'ordre pédagogique. Ils sont accueillis et accompagnés. Une école catholique n'est pas un lieu de prestation de service, c'est un vrai lieu de vie dans lequel des jeunes rencontrent des adultes mais aussi un lieu dans lequel les adultes se rencontrent. Lorsqu'un jeune professeur arrive dans un établissement, il y a un réel souci de ses pairs de l'accompagner ». Pour préparer les étudiants à l'entrée dans une classe, un parcours de formation en master dans les universités et instituts catholiques, en lien avec les centres de formation de l'Enseignement catholique a été mis en place.

Avec seulement un rapport de 8,5 nouveaux couples divorcés pour 1 000 couples mariés en 2006, contre 19,8 pour Paris, le département altiligérien figure en bas du tableau du nombre de divorces.

Mais, l'analyse de l'INED va plus loin et propose de superposer la carte du taux de divortialité avec celle de l'enseignement privé. Et les résultats sont sans appel.

 

Avec 50 % d'établissements scolaires privés pour le second degré, contre seulement 31 % au niveau national, la Haute-Loire est l'un des départements, avec l'ensemble du Massif Central, où l'enseignement privé catholique est le plus présent.

 

Le degré d'attachement aux valeurs de la religion catholiques pourrait continuer à influencer les comportements familiaux en Haute-Loire.

 

L'enseignement privé catholique contribuerait à véhiculer une image traditionnelle de la famille, où le mariage reste un engagement.

 

Toutefois, cette analyse reste à relativiser, le mariage n'étant plus le modèle unique de la société française pour étudier les mutations de couples. En effet, les unions libres emboîtent le pas au mariage, dont le nombre est par ailleurs en baisse, tant au niveau national qu'à l'échelle départementale. Et malheureusement, aucune statistique ne fait état des séparations des concubins. Par ailleurs, la forte croissance du nombre de Pactes civils de solidarité (PACS) en Haute-Loire, quatre-vingt-huit en 2003 contre quatre cent deux en 2008, démontre le succès grandissant de ce type d'alliance. Cependant, les études ne se sont toujours pas penchées sur l'évolution des ruptures de pacs.