David Dufresne à propos de Prison Valley : « Pour moi la grande question, c’était comment rester cohérent, ne pas tomber dans la confusion, ne pas tomber dans le zapping. C’est-à-dire toujours tenir le propos. » D’où le recours, pour David Dufresne, à des pratiques narratives anciennes dont les codes de récit sont compréhensibles par tous :
« Il est possible d’entrer de différentes manières dans une même histoire. L’entrée principale classique est celle du récit, un film de 59 minutes avec un début, une histoire, une fin. On espère des piques, des nœuds, un dénouement, quelque chose d’assez traditionnel parce que cela a été inventé par les Grecs. Là-dessus, nous n’inventons absolument rien. »