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HD / THD / FTTX / DIVIDENDE NUMERIQUE / INTERNET MOBILE / CLOUDCOMPUTING & VIRTUALISATION
Updated on Oct 07, 14
Created on Dec 10, 08
Category: Computers & Internet
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Face à la volonté clairement affirmée de l’Etat pour rendre les territoires et les entreprises compétitifs, le Très Haut Débit (THD) est néanmoins un sujet d’interrogations et de débats pour les collectivités en cours de réflexion, voire de lancement de projets, visant à mettre en place de nouvelles infrastructures en fibres optiques ou hertziennes pour faciliter le développement des usages et des services de demain.
Si le THD est perçu comme une menace qui génèrerait une nouvelle fracture numérique alors que celle des zones blanches ADSL n’est pas encore comblée, il doit cependant être compris comme une opportunité pour le développement économique des territoires, notamment pour les ZAE et pour la diffusion de nouveaux usages pour les particuliers, qui requièrent des débits de plus en plus élevés.
Les opérateurs déclarés rendent publiques les informations relatives à la couverture du territoire par leurs services de communications électroniques commercialisés sur le marché de détail. Ces informations sont rendues publiques sous forme de cartes numériques permettant d'apprécier les zones de disponibilité de leurs services sur le territoire et mises à jour au 1er juillet de chaque année.
Alors que des plans de relance sont en genèse un peu partout, la question de l'utilité publique des travaux effectués dans les infrastructures optiques entre au centre des tractations.
* Test d'éligibilité ADSL et Fibre optique
* Source : VnuNet
* Source : The Economist
La fibre optique - une vue sur l'avenir ?Avec 789 milliards de dollars prévus au budget, soit plus de cinquante fois le bénéfice réalisé par Total, les US vont injecter dans l'économie une quantité d'argent d'une importance jamais vue dans le cadre d'un plan de relance.
Pour être efficace, économiquement parlant, sur le plan national, l'argent dépensé pour un plan de relance doit impliquer la création d'emplois non délocalisables.
Dans le cas typique des politiques de grands travaux, déjà théorisées sous Roosevelt et son New Deal, l'on s'appuie, par exemple, sur le fait qu'il n'est pas possible de creuser un tunnel ou de bâtir une autoroute ou un immeuble en télétravail et que, de toute façon, aucune entreprise ne l'aurait fait à la place de l'Etat.
Les salaires seront donc versés à des personnes vivant sur le territoire américain, des gens qui dépenseront donc leur salaire dans des échoppes américaines, sans que l'intervention de lEtat ait été pénalisante pour les entreprises en place.
Entre autoroutes et "autoroutes de l'information", il n'y a qu'un pas, que les opérateurs télécom aimeraient bien voir franchi aussi promptement que possible, sous certaines conditions, et que les politiques ne font qu'à reculon, car le principe d'utilité publique est moins flagrant en l'espèce que dans d'autres cas.
En ce qui concerne les autoroutes, et même si leur réputation est un peu ternie de par leur empreinte environnementale, elles ont un intérêt facile à percevoir : elles aident à diminuer le temps que les citoyens doivent investir pour se rencontrer ou que des marchandises physiques prennent pour arriver à bon port. De plus, il est relativement facile de passer rapidement à la phase de réalisation, pour ce genre de travaux publics.
Les opérateurs ont donc maintenant l’obligation de transmettre, sous forme de cartes numériques, les informations sur leurs réseaux et les services disponibles sur leur territoire, ce qui facilitera l’intégration aux systèmes d’information géographique d’urbanisation ou autres réseaux structurants des collectivités impliquées.
Le principe de gratuité de ces données ne s’appliquera que sur les informations concernant les réseaux. L’Avicca considère l’accès à ces informations comme une avancée majeure mais regrette cependant de ne pas avoir été entendus sur d’autres points. Notamment, ces décrets excluent de leurs champs d’application les antennes-relais et les émetteurs des réseaux de communication mobiles.
Deux listes restent encore à établir, d’une part celle des informations non-communicables en raison de leur sensibilité pour la sécurité publique ou la sécurité nationale, et d’autre part celles des opérateurs et des services soumis à ces obligations ainsi que le degré de précision des cartes et des informations à communiquer. Ces points feront l’objet deux arrêtés que l’Avicca espère voir publier avant deux mois.
Lors du dernier conseil d’administration de l’établissement public de coopération interdépartementale Débitex, qui pilote depuis 2006 le projet de télécommunications à très haut débit dans 27 communes du Val d’Oise et de la Seine-Saint-Denis, la société LD Collectivités (du groupe Neuf Cegetel) a été choisie dans le cadre d’une délégation de service public.
Ce gros projet, qui consiste en la réalisation de 430 km de réseau de fibre optique sur quatorze communes en Seine-Saint-Denis et treize dans le Val d’Oise, vise à assurer l’accès des entreprises et des habitants à un débit beaucoup plus rapide que l’ADSL. Les travaux devraient débuter fin 2009 pour une durée de 4 ans. L’investissement total représente 55 millions d’euros, dont 15,8 millions de subventions publiques. La région Ile-de-France prend en charge la moitié de cette subvention, les deux départements financeront l’autre moitié au prorata des investissements.
Ce projet, baptisé «Débit Express» ou «Débitex», vise à résoudre les disparités d’équipements et de services dans une zone qui connait une forte dynamique de développement. Le réseau desservira 130.000 logements environ et une centaine de zones d’activités sur les deux départements, soit environ 6.300 entreprises.
Présenté comme l'Arlésienne de l'Internet sans fil, le WiMax devrait ainsi se développer. Après avoir délivré en juillet 2006 des licences d'exploitation, l'autorité de régulation des télécoms (Arcep) avait pourtant présenté un bilan décevant l'été dernier. Seuls 512 sites proposaient en effet, à cette date, des offres commerciales.
Dans son rapport, l'Arcep faisait observer que le modèle économique du WiMax dans les zones blanches passait par un financement public. « Les collectivités sont finalement les plus dynamiques, car les déploiements rentrent dans le cadre de l'aménagement du territoire », explique Pierre-Michel Attali, consultant du cabinet d'études Idate. C'est le cas dans le département de la Charente, qui a décidé d'investir 4,2 millions d'euros pour proposer d'ici à l'été 2010 l'Internet haut débit aux 33.000 foyers qui n'ont pas de connexion ou un débit très faible. Dans les Pyrénées-Atlantiques, Net64, filiale du groupe Altitude, est devenu DSP et va placer 126 antennes Wi-Fi et WiMax. Sur 230.000 foyers compatibles avec le haut débit, 8.000 seraient dans ces zones d'ombre.
Luxinet et Numévia, ont testé en janvier une solution couplant deux technologies sans fil complémentaires, le WiMax et le Mesh (fréquences entre 2,4 ou 5 GHz). La solution consiste à repérer une habitation sans obstacles et à installer sur le même mât une antenne WiMax et une autre pour le Wi-Fi. Cette dernière relaie l'Internet vers un autre foyer, qui est lui-même équipé d'une antenne Wi-Fi servant ainsi de relais. C'est ce qu'on appelle un réseau maillé. Un autre test pourrait avoir lieu avec la participation des collectivités. L'autre solution consiste à utiliser le satellite, comme c'est envisagé à court terme par Tours Métropole Numérique (TMN). « Notre volonté est néanmoins de limiter cette offre à des cas isolés car, avec le WiMax, le délégataire et donc la collectivité maîtrisent directement l'infrastructure, ses évolutions et ses tarifs », indique le directeur de TMN, Rémi Carrière.
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