Les entreprises et administrations interrogées mettent en avant des motivations claires et précises les ayant conduites à souscrire à des solutions en mode SaaS, et cela quels que soient les domaines applicatifs concernés : communication et collaboration d'entreprise, ressources humaines, achats, relation client, finance, production, etc.
Les atouts les plus fréquemment avancés sont les suivants :
- Facilité d'accès aux applications, le plus souvent via un simple navigateur web ;
- Possibilité d'accéder à distance aux données pour les collaborateurs nomades ou en situation de télé-travail ;
- Retour sur investissement rapide (coûts d'acquisition faible, économies réalisées, maintenance incluse dans la souscription...) ;
- Temps d'implémentation réduit comparativement à d'autres solutions ;
- Amélioration de la productivité (qualité des échanges, réactivité, fréquence des usages...) ;
- Réponse à la dispersion géographique notamment pour les organisations multi-sites ;
- Volonté de partage et de collaboration en réseau.
La crise favorise la location au détriment de l'achat
Selon les responsables interrogés, la crise économique devrait accroître le recours aux applications en ligne, car les entreprises hésitent à acheter des licences pour des logiciels dont elles n'auront peut-être plus besoin dans les mois qui viennent.
D'après l'étude de Markess, le principal frein à l'adoption des applications en ligne demeure la difficulté d'intégration au système d'information, en particulier quand l'existant s'appuie beaucoup sur des technologies très spécifiques. Les entreprises évoquent ensuite les menaces qui pèsent sur leurs données en termes de confidentialité et de disponibilité.
L'incident survenu avant-hier chez Google met cruellement en lumière ce point faible des applications en ligne. Pendant plusieurs heures, le service de messagerie Gmail et les applications bureautiques en ligne Google Apps sont restées inaccessibles.
Pour autant, les experts pensent que ce type de défaillance n'est pas de nature à remettre en cause le modèle. « Les entreprises font signer des engagements contractuels en cas de panne, avec des pénalités proportionnelles à la criticité des applications concernées », explique Emmanuelle Olivié-Paul.
Virtualisation en croissance de 43 %
La virtualisation en croissance de 43 %
Cette consolidation du marché des serveurs et la rationalisation des centres de données impacteraient alors directement l'achat de nouveaux équipements. Une possible corrélation entre l'adoption de la virtualisation et la baisse des ventes de serveurs sera peut-être étudiée en 2009. Gartner table pour l'année sur une croissance du marché de la virtualisation de 43 %. Mais les effets de la crise rendent cependant complexe une telle analyse par les chiffres.
Par ailleurs, les serveurs d'entrée de gamme, moins coûteux, seraient préférés aux produits moyen et haut de gamme, érodant ainsi les revenus générés par les constructeurs. Cette explication n'est cependant pas nouvelle et s'applique en effet aussi aux PC, en raison du succès des netbooks, dont le prix moyen est de 330 euros.
Salesforce.com, IBM et autres spécialistes de l'informatique dans les nuages (Cloud Computing) font leur fortune sur l'hébergement d'applications conçues pour des navigateurs web. Cette opulence risque d'avoir une fin. Des chercheurs anglais (*) ont conçus un système qui transforme l'ensemble des ordinateurs connectés au réseau en un gigantesque centre de calcul virtuel. C'est ce centre qui pourrait héberger dans le futur les services à la demande.
L'équipe de recherche a développé un système qui utilise le partage des ressources informatiques (mémoire, bande passante, ressources des processeurs) non utilisées de nos ordinateurs. Toute cette puissance va être isolée pour le transformer en serveur de pair à pair (Peer-to-Peer). Chaque ordinateur devient un nœud d'un centre de données virtuel géant. Cette infrastructure mise en place autorise aussi bien la mise en place de modèles SaaS (software as a service) ou PaaS (plateforme as a service).
Une organisation qui favorise la création et la diversité
Au cœur de la solution de Cloud Compute Service de Sun se trouvent les technologies Virtual Data Center acquises avec le rachat de Q-Layer en janvier 2009 qui fournissent à chaque équipe de développeurs l'ensemble des éléments pour construire et gérer son propre Cloud. Le VDC offre une interface intégrée et unifiée pour insérer une application sur n'importe système d'exploitation - OpenSolaris, Linux et Windows - hébergé sur un cloud. Outre la fourniture d'une API, cette solution inclut une fonction de type drag-and-drop et une interface à commande ligne pour provisionner des ressources de calcul, de stockage et de réseau via un navigateur Web.
IBM, Sun, VMware, SAP, Sogeti et 33 autres signent un manifeste pour l'interopérabilité des nuages informatiques. Mais les principaux fournisseurs sont aux abonnés absents.
Xcerion vient de lancer l'icloud, présenté comme « le premier ordinateur mondial en ligne gratuit », offrant à tout un chacun un ordinateur en ligne intégrant gratuitement un espace de stockage, des applications, un bureau virtuel et un système de sauvegarde accessibles à partir de n'importe quel ordinateur connecté à Internet. icloud est disponible en anglais,
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chinois, russe, espagnol, portugais, allemand, suédois et philippin. La version publique comprend l'accès aux fichiers sur tout ordinateur, 3Go de stockage online, une trentaine d'applications gratuites (bureautique, musique, vidéo, messagerie instantanée, etc.) et la sauvegarde gratuite pour fournir un stockage sécurisé, intégrant WedDav. Le système est accessible sur http://icloud.com.
Aujourd'hui, tout est cloud et ce qui ne l'est pas semble désespérément appartenir au passé ; Etre moderne c'est être cloud, tel est le message que proposent tous les fournisseurs, même ceux qui n'ont pas grand chose à offrir mais qui repassent une couche de marketing cloud sur des solutions pourtant bien classiques.
Le cloud deux fois plus cher qu'un data center traditionnel
Le cloud, version modernisée de l'informatique à la demande (de nombreuses appellations de la même solution ont été proposées par les fournisseurs) dont on parle depuis déjà plusieurs années, est en route vers la deuxième phase de la désormais bien connue courbe du hype cycle du Gartner.
Une étude intitulée « Clearing the Air on Cloud Computing » réalisée par le cabinet McKinsey présentée à l'occasion d'un symposium qui s'est tenu la semaine dernière conclut qu'outsourcer un data center sur un service de type cloud entraînerait un doublement du prixLa virtualisation est sans doute la plus en vue actuellement. « Alors que le taux d'un serveur est en moyenne de l'ordre de 10%, il semble assez réaliste de pousser jusqu'à 35% », poursuit McKinsey. Ce qui revient finalement à diviser le coûts des matériels par un facteur 3.
Dans une étude qu'il vient de publier intitulée « Which Cloud Computing Platform is Right for You ? », le cabinet Forrester tente de déterminer parmi les trois types de cloud, celui qui est le plus adapté aux applications d'une DSI : cloud public, cloud hébergé ou cloud interne. La conclusion (un peu normande, mais correspondant sans doute à la réalité complexe) : chaque option a ses avantages (voir tableau ci-dessous).
En 2007, IBM et Google avaient lancé cette initiative pour permettre aux étudiants d'obtenir les compétences qui leur manquaient pour créer des applications de type "Cloud Computing" aussi nommé "l'informatique via Internet". La NFS souhaite poursuivre cette initiative en finançant des projets en open source dans les universités américaines.
La liste des 14 universités gratifiées est la suivante : Carnegie-Mellon University, Florida International University, the Massachusetts Institute of Technology, Purdue University, University of California-Irvine, University of California-San Diego, University of California-Santa Barbara, University of Maryland, University of Massachusetts, University of Virginia, University of Washington, University of Wisconsin, University of Utah et Yale University.
Clone Cloud utilise la connexion haut-débit d'un smartphone pour communiquer avec une copie logicielle de l'appareil située sur un serveur à distance. Lorsque le téléphone a besoin d'opérer une tâche sollicitant une puissance de calcul importante il décharge le travail au service CloneCloud après avoir évalué des facteurs tels que le temps et la consommation d'énergie nécessaires à la transmission des données vers le Cloud.
Quelques solutions de bureau virtuel :
1. Ulteo
Bureau virtuel très abouti permettant de gérer des applications linux et windows au sein d'une même infrastructure. Principalement destinée aux entreprises, cette version est installable directement sur les serveurs informatiques de l'entreprise sans avoir recours à un tiers.
Version en ligne de Ulteo :
La version de démo en ligne intégre un grand nombre de services allant de la messagerie électronique, au stockage et transferts de fichiers, à la messagerie instantanée, à la navigation web, ainsi que la suite Open Office, etc.
http://www.ulteo.com/home/fr/connectme
2. OOdesk
Quelques unes des fonctionnalités présentes dans le très ambitieux bureau virtuel OOdesk :
Applications & Widgets, Stockage, Partage de fichiers, Multimedia, Photos & diaporamas, E-mails, Communication & Messagerie
http://www.oodesk.com/desktop/desktop.php
3. Contactoffice
Gérez facilement vos données (e-mails, contacts, rendez-vous, documents, tâches, ...) dans le bureau virtuel ContactOffice.
http://www.contactoffice.fr/nui/virtualoffice.jsp
4. EyeOS
Simple et puissant, aux fonctionnalités étendues, ce bureau virtuel libre écrit en PHP intègre des applications de bureautique (traitement de texte, tableur, etc.) aux jeux, en passant par des applications internet (messagerie instantanée, mail, etc.). Il peut être installé facilement sur un serveur
http://eyeos.info/?lang=fr
Identifiant : absolute39
Mot de passe : 123456cci
5. myBooo.com
MyBooo, c'est non seulement le moyen de stocker en ligne 1 Go maximum de documents et de photos, mais aussi de les partager, de les ouvrir et de les modifier. Traitement de texte et tableur (Zoho Office), messagerie, carnet d'adresses, lecteur de flux RSS...
https://www1.mybooo.com/desktop2.php
Identifiant : absolute39
Mot de passe : 123456cci
6. Jooce
Bureau virtuel développé sous flash permettant essentiellement la messagerie instantanée, le courrier électronique et surtout le multimédia avec la possibilité de publier puis de lire des fichiers tels