Abdication of Government Responsibilities
These propositions add up to a wholesale reduction of the central role of government in the economy and its primary obligation to protect the weak from the strong, both foreign and domestic. Unemployment and poverty then are viewed as temporary, transitional fallouts from wholesome natural market selection, as unavoidable effects of economic evolution that in the long run will make the economy stronger.
Neo-liberal economists argue that unemployment and poverty, deadly economic plagues in the short term, can lead to macroeconomic benefits in the long term, just as some historians perversely argue that even the Black Death (1348) had long-range beneficial economic effects on European society.
The resultant labor shortage in the short term pushed up wages in the mid-14th century, and the sudden rise in mortality led to an oversupply of goods, causing prices to drop. These two trends caused the standard of living to rise for those still living. Yet the short-term shortage of labor caused by the Black Death forced landlords to stop freeing their serfs, and to extract more forced labor from them. In reaction, peasants in many areas used their increased market power to demand fairer treatment or lighter burdens. Frustrated, guilds revolted in the cities and peasants rebelled in the countryside. The Jacquerie in 1358, the Peasants’ Revolt in England in 1381, the Catalonian Rebellion in 1395, and many revolts in Germany, all served to show how seriously the mortality had disrupted traditional economic and social relations.
Neo-liberalism in the past quarter century created conditions that manifested themselves in violent political protests all over the globe, the extremist form being terrorism. But at least the bubonic plaque was released by nature and not by human ideological fixation. And neo-liberalism keeps workers unemployed but alive with subsistence unemployment aid, maintaining an ever-ready pool of surplus labor to prevent wages from rising from any labor shortage, eliminating even the cruelly derived long-term benefits of the Black Death.
bon dieu!
Si l'on veut éviter que la divergence des pays ne conduise à la désintégration, il faut une profonde restructuration des budgets qui soit compatible dans l'ensemble des pays membres.
Le projet mobilisateur ne peut être qu'une coopération étroite dans la mise en commun de ressources humaines et technologiques pour se placer à la frontière d'une vague d'innovations portées par les économies d'énergie, la substitution vers les énergies renouvelables, la protection de l'environnement et la baisse des coûts de la santé. Il faut aussi en faire bénéficier au maximum les pays émergents qui vont devenir les fers de lance de la croissance mondiale.
Cela implique de sortir de la logique budgétaire comptable et de restructurer à la fois les recettes et les dépenses. Inutile d'insister sur la nécessité d'élargir la base fiscale et d'annuler tous les allégements dont le seul objectif a été clientéliste. Il faut aussi créer des incitations à la réorientation de l'investissement. L'outil principal est une taxe carbone croissante dans l'ensemble de l'Europe, dont le produit doit être consacré en partie à l'investissement en recherche et développement et en partie à abaisser le coût du travail.
Elle doit être complétée par des subventions et des réglementations pour inciter aux rénovations urbaines. La refonte du budget européen et l'augmentation de ses ressources dans le sens de la promotion d'une croissance verte donneraient une impulsion majeure.
Enfin, l'expérience scandinave le montre clairement, il faut une priorité absolue pour l'investissement public en direction de l'éducation sur toute la vie et de la recherche. Les gouvernements européens sont-ils capables de cet aggiornamento ? Rien malheureusement ne le laisse prévoir.
Ancien élève de l'Ecole polytechnique et de l'Ecole nationale de la statistique et de l'administration économique, est professeur de sciences économiques à l'université Paris-X (Nanterre-La Défense), membre de l'Institut universitaire de France et conseiller au Centre d'études prospectives et d'informations internationales (EPII). Spécialiste d'économie monétaire internationale, il est connu en particulier pour ses travaux sur le fonctionnement des marchés financiers. Il est notamment l'auteur de "La Monnaie, entre violence et confiance", avec André Orléan (Odile Jacob, 2002), et de "Crise et rénovation de la finance", avec Sandra Rigot (Odile Jacob, 2009).