Why China is Not 19th Century America
While many economic observers have drawn an analogy between China's ongoing industrialization and that of America’s, Hendry sees a critical difference.
In the US, he says, capital has always been allocated where it could achieve the highest return. In the 19th century, when America was the economic upstart on the block, it was also on the gold standard. Which is very important, according to Hendry, because it allotted entrepreneurs one – and only one – chance to succeed. It was not a time of bailouts and multiple bankruptcies!
China is different, he believes, because it is industrializing with a fiat currency. Thus they fall into the trap of misallocating capital – building bridges to nowhere, towers for nobody, and so on. China’s goal is similar to that of 1980’s Japan in his opinion – full employment, rather than maximizing return on capital. A critical, and even fatal, difference, in his mind.
Quoiqu'il en soit, on pourrait sommairement regrouper les opinion occidentales sur cet inépuisable sujet en deux groupes. Le premier rassemblerait ceux qui voient en la Chine une rivale potentielle, voire une ennemie de l'Amérique, qu'il faudra bien se résoudre à affronter sur son terrain, et ceux au contraire qui attendent de l'Empire du Milieu, terme aimable redonnant à la Chine d'aujourd'hui la grandeur transcendantale que ses anciens empereurs voulaient lui donner, une sorte de médiateur permettant l'accouchement d'un monde nouveau.
Samedi 20 mars, Pékin. Je suis assis dans le métro, je reviens d’un restaurant nord coréen avec des amis. La rame est bondée, je regarde les Pékinois debout devant moi, avec leurs habits d’une mode plutôt dépassée, ils jurent un peu dans la rame flambant-neuve. Une idée surgit dans mon esprit : « la Chine change ! ». La Chine change, une évidence? Non, une impasse intellectuelle. Le nœud de mon rapport à la Chine, l’impossibilité de trancher sur la nature du développement de ce pays : où va la Chine ? Faut-il être optimiste ou pessimiste ?